Borderlands d'Eli Roth / Un naufrage/
Lilith, chasseuse de primes, revient à contrecœur sur sa
planète natale, Pandore, la planète la plus chaotique de la galaxie… Sa mission
est de retrouver la fille disparue d'Atlas, l’homme le plus puissant de l’univers.
Pour y arriver Lilith forme une alliance inattendue avec une équipe de
marginaux : Roland, un mercenaire chevronné ; Tiny Tina, une pré-ado avec un
gros penchant pour la démolition ; Krieg, le protecteur musclé de Tina ; Tannis,
une scientifique fantasque ; et Claptrap, un robot très bavard.
Et on n’en
saura pas beaucoup plus sur les personnages qui sont réduits à leur fonction
dans l’intrigue. Quant à cette dernière, je suis généreuse en usant de ce
terme, disons plutôt la suite de péripéties correspondant aux différents
passages de niveau sans se soucier la vraisemblance ou même de la cohérence. L’indigence
des dialogues, aggravée par une VF calamiteuse, peut parfois faire rire, jaune.
De même que la qualité des effets spéciaux, sensée, j’imagine, proposer un
rendu jeu vidéo Play Station ; ils sont hideux et c’est tout, et ne
parlons même pas des faux raccords. Cate Blanchett s’en sort assez bien en bad-ass
ironique, Ariana Greenblatt rend son personnage plutôt
insupportable – personne pour l’assommer ? – Édgar Ramirez,
aussi canon soit-il, ne l’est pas assez pour faire oublier la médiocrité absolue
de son personnage de Méchant insignifiant et d’une pauvreté quasi
poétique – quasi, les autres sont assez transparents. Certes,
certaines répliques sont drôles, les décors cyber punk pourraient être sympa si
le numérique n’était pas si raté, et les doudous explosifs sont marrants, mais
ça ne suffit pas à faire un divertissement efficace. Ce n’est pas assez gore,
pas assez fun, pas assez méchant. Clairement les problèmes de production qui
ont retardé de trois ans la sortie du film se font sentir.
Dans vingt ans, il
sera peut-être culte.
2/10
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