Hunger games : la ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Francis Lawrence / Un beau spectacle /
Le jeune Coriolanus est le dernier espoir de sa lignée, la famille Snow autrefois riche et fière est aujourd’hui tombée en disgrâce dans un Capitole d'après-guerre. À l’approche des 10ème Hunger games, il est assigné à contrecœur à être le mentor de Lucy Gray Baird, une tribut originaire du District 12. Le charme de Lucy Gray ayant captivé le public, Snow y voit l’opportunité de changer son destin, et va s’allier à elle pour faire pencher le sort en leur faveur.
Je ne m’attendais à rien ; j’ai été très agréablement
surprise. On découvre les débuts de Snow avant qu’il ne soit devenu le
président cynique et manipulateur de Panem. Brillant, ambitieux, il est dès le
début ambigu, tiraillé entre ses désirs et sa volonté de bien faire. Tom Blyth
l’incarne avec un certain charisme. Rachel Zegler incarne l’héroïne forte qui
passe son temps à chanter, ce qui peut surprendre au départ – on se
demande ce qu’on fait chez Disney. Peter Dincklage, Viola Davies, Josh Andrés
Rivera et Hunter Schafer complètent ce casting efficace. Les effets spéciaux et
l’action sont bien réalisés. L’esthétique, aboutie, est bien réussie. Le
scénario, découpé un peu artificiellement en trois parties, maintient le
suspense même si on se doute que ça ne peut pas bien finir. Une suite est à mon
avis à prévoir.
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