La petite sirène de Rob Marshall / Laid et niais /
Ariel, la
benjamine du roi Triton,
n’a de cesse d’être attirée par le monde qui existe par-delà les flots.
Au détour de ses escapades à la surface, elle tombe sous le charme
du prince Eric. Elle
conclut alors un accord avec Ursula, la terrible sorcière des mers, qui
lui octroie le pouvoir de vivre sur la terre ferme, mais sans se douter
que ce pacte met sa vie - et la couronne de son père - en danger...
Il y a tellement de choses qui ne vont pas dans ce récit d’émancipation
lourdement appuyé que je ne sais pas par où commencer et que j’ai peur d’en
oublier. Les effets spéciaux me paraissent le plus évident : la plupart du
temps, ils sont hideux, du mauvais numérique avec au minimum dix ans de retard.
Les scènes sur la terre ferme sont plus jolies car elles permettent le
mouvement contrairement aux scènes aquatiques assez figées. Je ne vois pas l’intérêt
du live action s’il n’est pas réaliste. Soit on fait du fantastique, soit on
choisit le réalisme, mais le mélange des deux ne prend pas. Ensuite, Halle Bailey
n’a aucun charisme, peu d’expression et un regard de poisson pour le moins à
propos. Jonah Hauer-King est un beau gosse fade et en cela correspond bien au
dessin animé. Heureusement Javier Bardem et Melissa McCarthy sont bons, le
premier assez émouvant au fond, la seconde bien azimutée. Plein de détails ne
collent pas : la couleur de Polochon, les murènes, le goéland qui parle
sous l’eau… Comme les dialogues sont d’une mièvrerie confondante, que les
chansons ajoutées sont tout aussi dégoulinantes et que le scénario n’apporte
pas de profondeur supplémentaire, on s’ennuie ferme tandis que le film s’étire.
Quelques bonnes idées, comme l’ambiance caribéenne étoffée, ne suffisent pas à
rattraper ce naufrage.
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