Black Adam de Jaume Colet-Serra // Sans saveur //

A Kahndaq, l’esclave Teth Adam avait reçu les super-pouvoirs des dieux, puis a disparu. Cinq millénaires plus tard, alors qu’il a été libéré, il fait régner sa conception très sombre de la justice. Refusant de se rendre, Teth Adam doit affronter une bande de héros d’aujourd’hui qui composent la Justice Society qui comptent bien le renvoyer en prison pour l’éternité.

J’en attendais peut-être trop parce que je suis un peu déçue. Ce n’est pas un mauvais film mais ce n’est pas réellement un bon non plus. Les effets spéciaux sont souvent bons mais dès qu’il concerne le corps des acteurs, c’est un carnage. L’histoire est simpliste mais ni plus ni moins que celle des autres origin stories. Le fait que Black Adam soit un anti-héros bourrin est plutôt marrant, le problème c’est qu’il est incarné par Dwayne Johnson qui est sympathique mais n’a aucun charisme et seulement trois expressions à son actif. Le reste du casting est meilleur mais n’a guère les moyens de faire des étincelles, faute d’un scénario suffisamment fort. D’autant que ce dernier introduit une équipe inconnue, sympa hein, mais inconnue sauf peut-être à avoir suivi une série ou je ne sais quoi. Réussir à être encore plus imbriqué que Marvel avec moins de matériels, c’est fort. Il y a un côté nanardesque dans ce blockbuster à l’humour lourdaud. Ainsi la scène de rébellion avec à peine cinquante personnes, ridicule. Au final, le divertissement est bien présent, dommage que ce soit creux et un peu fade. 

5/10