Petite fleur de Santiago Mitre // Déroutant //
José, Lucie et leur petite fille viennent de s'installer dans une petite ville d'Auvergne. L’ennui s’installe. Lucie consulte un psy, José rend visite à leur voisin. Ils lancent une nouvelle thérapie : trinquer, danser et jouer au meurtrier tous les jeudis : la nouvelle recette du bonheur !
Comme beaucoup de films, le synopsis raconte un bon premier tiers du scénario, du coup aucune surprise et une mise en situation qui s'étire en longueur dans des décors tristes et gris. Le morne quotidien d'un couple malmené par un nourrisson et la perte d'un emploi dans une ville on l'on ne connaît pas grand monde. Bof, m'en fiche. Le film démarre vraiment quand les meurtres débutent même si on comprend mal ce qui pousse ce type fade à tuer son voisin, certes agaçant de suffisance mais aussi charismatique. Ce dernier est incarné par Melvil Poupaud, excellent, élégant, brillant. La scène de la danse est assez jubilatoire. J'aurais apprécié une explication, ou même un début de questionnement, mais non. Parfois drôle, le film s'avère aussi ennuyeux, voire grotesque avec le personnage du psy/gourou/escroc/séducteur à deux balles incarné par un Sergi Lopez un peu en-dessous de ce qu'il peut faire. Heureusement la B.O jazz est top, et maligne car elle multiplie les versions du morceaux de Bechett. Au final, cette fable noire aurait gagné à se concentrer sur les relations avec le voisin et les meurtres qui en découlent. L'humour macabre, trop rare, amuse, le reste ennuie.
4/10
Commentaires
Enregistrer un commentaire