OSS 117 Alerte rouge en Afrique noire de Nicolas Bedos // Sympathique mais un peu décevant //
1981. Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.
J'avais de grosses attentes sur ce troisième opus, de surcroît réalisé par Nicolas Bedos dont j'ai aimé les deux premiers films. Bon, malgré moi, j'avoue la déception qui m'a saisie pendant la séance. L'humour qui, dans les autres volets, est centré sur la profonde naïveté de l'agent, qui confine à la bêtise ; là, il est presque uniquement basé sur son racisme et sa misogynie. C'est un peu court, et lassant à la longue. Ça manque aussi cruellement de punchlines. Heureusement, il joue aussi, lors de quelques scènes trop peu nombreuses, sur le contraste entre 117 et 1001, campé par un Pierre Niney très en forme et dont le désespoir face aux propos de son partenaire ne manque pas d'amuser. Jean Dujardin retrouve avec plaisir son personnage mais le scénario ne lui permet pas de jouer sur son côté attachant. Quant aux personnages secondaires, ils sont quasi inexistants malgré le charme de Natacha Lindinger. Si les scènes d'action sont efficaces, je regrette que la recherche l'esthétique, pourtant réussie, souscrive trop au goût du personnage presque en surimpression par rapport au fond. Sur le fond, une critique acide sur la Françafrique se marie avec le film d'espionnage. Au passage, le générique façon James Bond est top mais manquait d'un petit quelque chose, à l'image du film.
6/10
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