Parents d'élèves de Noémie Saglio
Vincent, trentenaire sans enfant complètement irresponsable, s'improvise père de substitution d'un gamin qu'il baby-sitte et infiltre le milieu des parents d’élèves. Se retrouver aux réunions parents-prof, aux sorties d’école et à la kermesse de fin d’année relève d’un sacré exploit.
Je ne m'attendais pas à grand chose vu la qualité des films que je peux voir en ce moment. Le désespoir cinématographique me guette. Et ce n'est pas cette petite comédie sympa sur un adulescent qui se découvre la fibre paternelle pour séduire une jolie institutrice au milieu de parents d'élèves névrosés qui va me rassurer. Les acteurs jouent le jeu à fond, Oscar Pauleau est mignon comme tout. L'affiche promet "pire que les enfants : leurs parents", je confirme. Les adultes se comportent comme des sales gosses et laissent leurs enfants employer un langage et un ton inappropriés. Quant à l'instit, elle est très très détendue. Ça fait sourire, rire parfois, exaspère de temps à autre. Certains personnages s'avèrent attachants avec leurs faiblesses et leurs fragilités. Noémie Saglio pose un regard plein de tendresse sur ce microcosme survolté. Cette bluette divertissante mais tout à fait oubliable, voire déjà oubliée (et je n'ai vu le film qu'hier), se trouve presque gâchée par la scène finale de déclaration d'amour en public avec applaudissements et baisers en cascade. Zéro crédibilité, zéro inventivité. Il devrait être interdit aux réalisateurs de reproduire encore et encore ce genre de scènes convenues, à moins de vouloir afficher sa paresse...
5/10
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