La daronne de Jean-Paul Salomé
Patience Portefeux, interprète judiciaire franco-arabe, découvre que l'un des trafiquants objet d'une enquête n'est autre que le fils de l'infirmière dévouée qui s’occupe de sa mère. Elle décide alors de le couvrir et se retrouve avec une tonne de shit sur les bras.
Le film tarde à commencer ; la daronne n'apparaît vraiment que lors du deuxième tiers. Cela dit, Isabelle Huppert fait merveille en incarnant cette femme transparente qui prend de la texture quand elle retrouve sa liberté, renouant avec ses racines tandis que sa mère décline dans un ehpad à 3200€ par mois. Elle lance avec une nonchalance bourgeoise improbable des punchlines hilarantes. Hippolyte Girardot campe un policier droit et amoureux avec le charme qu'on lui connaît. Le contexte et les personnages secondaires manque un peu d'épaisseur pour soutenir le personnage principal. Si cette comédie policière manque de crédibilité et n'hésite pas à aligner les clichés, elle ne s'arrête pas au politiquement correct et ça fait du bien en cette période de censure artistique. Il y a un côté récréation dans ce film : on jubile.
7/10
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