Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal
Des mois qu’Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec Vladimir. Alors quand celui-ci annule pour partir marcher dans les Cévennes avec sa famille, Antoinette part sur ses traces. Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple…
Antoinette, campée avec une énergie débordante par Laure Calamy, instit amoureuse à moitié hystérique à en juger par son rire aussi fréquent que malvenu, s'embarque dans une randonnée pour suivre son amant marié qui a d'autres chats à fouetter. Elle y croit contre vents et marées. De ses aventures tragi-comiques, elle retirera bien sûr une leçon prévisible. Tandis que Benjamin Lavernhe apporte une douceur retenue à son
personnage, Olivia Côte, toujours borderline, parvient à fait retomber
son personnage sur ses pieds, notamment au cours d'un quasi monologue
surréaliste. Les personnages secondaires, bien croqués, savoureux, et les paysages magnifiques donnent presque envie de suivre le chemin de Stevenson. Et n'oublions pas Patrick, âne trublion buté aimant écouter son conducteur s'épancher. Souvent drôle, parfois acide, cette comédie invite à se remettre en question sans -trop- donner dans la caricature. Quoique manquant d'épaisseur narrative, elle se révèle réjouissante et divertit.
7,5/10
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