L'esprit de famille d'Éric Besnard
Alexandre s'embrouille encore avec son père Jacques. A
priori, il ne devrait pas, car ce dernier vient de décéder. Et
comme Alexandre est le seul à voir son esprit et donc à lui parler, sa mère, sa
femme et son frère commencent à s’inquiéter de son étrange comportement.
L'idée de départ, sympa, finit par s'essouffler vers le milieu de cette comédie dramatique, pourtant réussie. Pourquoi ? Parce qu'elle décortique les rapports entre les membre de cette famille au travers du prisme du deuil, celui du père, un photographe renommé souvent absent. Alexandre, son fils écrivain, s'aperçoit alors que sa vie est terriblement triste ; tout le monde le qualifie d'égoïste : sa femme, sa mère, son frère, son fils, sabelle-sœur. Avec les conseils un peu givrés de son père, il change de comportement pour renouer les liens. Souvent souriant, le film adopte un ton plutôt mélancolique et trouve son équilibre entre émotion et répliques acerbes. Guillaume de Tonquédec, attendrissant, est épatant, Isabelle Carré toujours lumineuse, Marie-Julie Baup bien allumée et Jeremy Lopez convaincant en mari dépassé. Berléand et Balasko jouent - bien- leurs rôles habituels. Visuellement, photographie et lumière sont top, de même que la B.O. Rien d'extraordinaire mais aussi sans prétention.
7,5/10
L'idée de départ, sympa, finit par s'essouffler vers le milieu de cette comédie dramatique, pourtant réussie. Pourquoi ? Parce qu'elle décortique les rapports entre les membre de cette famille au travers du prisme du deuil, celui du père, un photographe renommé souvent absent. Alexandre, son fils écrivain, s'aperçoit alors que sa vie est terriblement triste ; tout le monde le qualifie d'égoïste : sa femme, sa mère, son frère, son fils, sabelle-sœur. Avec les conseils un peu givrés de son père, il change de comportement pour renouer les liens. Souvent souriant, le film adopte un ton plutôt mélancolique et trouve son équilibre entre émotion et répliques acerbes. Guillaume de Tonquédec, attendrissant, est épatant, Isabelle Carré toujours lumineuse, Marie-Julie Baup bien allumée et Jeremy Lopez convaincant en mari dépassé. Berléand et Balasko jouent - bien- leurs rôles habituels. Visuellement, photographie et lumière sont top, de même que la B.O. Rien d'extraordinaire mais aussi sans prétention.
7,5/10
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