Invisible man de Leigh Whannell
Cecilia Kass a quitté Adrian, son compagnon violent et tyrannique. Elle se réfugie auprès de sa sœur, leur ami d'enfance et sa
fille adolescente. Mais quand l'homme se suicide en laissant à
Cecilia une part importante de son immense fortune, celle-ci commence à
se demander s'il est réellement mort...
Invisible man vaut surtout pour son atmosphère oppressante et paranoïaque réussie. Clairement ce stalker invisible nous fait flipper. Très tendu dès le départ, il offre une scène d'ouverture géniale dans un décor magnifique puis maintient la tension malgré quelques ficelles visibles, comme une bande originale parfois trop insistante, et de légères baisses de rythme dues à des scènes trop étirées. Malgré une bonne interprétation, Elisabeth Moss, Aldis Hodge et Storm Reid en tête, les personnages manquent d'ambivalence et de cohérence psychologique : quelle femme battue prend sa douche dans la maison d'un tiers avec la porte de la salle de bain ouverte ?, son évolution finale apparaît quand même un peu brutale, et l'acharnement d'Adrian, interprété par un acteur aussi transparent que son rôle même et surtout quand on le voit, sur une femme somme toute – et c'est elle-même qui le dit – banale n'est guère expliqué. Cela nuit au mystère, de même que la facilité avec laquelle notre homme se montre presque toujours parfaitement silencieux et dépourvu de besoins physiologiques, en plus de pouvoir entrer et sortir n'importe où. Bon ça et la bande-annonce et le synopsis qui en dévoilent trop comme ça devient malheureusement souvent le cas. Peu de véritable violence physique dans ce film mais beaucoup de violence psychologique qui mène à quelques scènes dérangeantes particulièrement efficaces.
Invisible man vaut surtout pour son atmosphère oppressante et paranoïaque réussie. Clairement ce stalker invisible nous fait flipper. Très tendu dès le départ, il offre une scène d'ouverture géniale dans un décor magnifique puis maintient la tension malgré quelques ficelles visibles, comme une bande originale parfois trop insistante, et de légères baisses de rythme dues à des scènes trop étirées. Malgré une bonne interprétation, Elisabeth Moss, Aldis Hodge et Storm Reid en tête, les personnages manquent d'ambivalence et de cohérence psychologique : quelle femme battue prend sa douche dans la maison d'un tiers avec la porte de la salle de bain ouverte ?, son évolution finale apparaît quand même un peu brutale, et l'acharnement d'Adrian, interprété par un acteur aussi transparent que son rôle même et surtout quand on le voit, sur une femme somme toute – et c'est elle-même qui le dit – banale n'est guère expliqué. Cela nuit au mystère, de même que la facilité avec laquelle notre homme se montre presque toujours parfaitement silencieux et dépourvu de besoins physiologiques, en plus de pouvoir entrer et sortir n'importe où. Bon ça et la bande-annonce et le synopsis qui en dévoilent trop comme ça devient malheureusement souvent le cas. Peu de véritable violence physique dans ce film mais beaucoup de violence psychologique qui mène à quelques scènes dérangeantes particulièrement efficaces.
6/10
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