Le Mans 66 de James Mangold
Henry Ford II veut battre Ferrari sur son territoire : les 24h du Mans. Il engage une équipe d'ingénieurs menés par le visionnaire Carroll Shelby et son
pilote Ken Miles pour
construire à partir de rien un nouveau bolide.
C'est une épopée mécanique comme l'Amérique les aime : les outsiders qui challengent les tenants du titre. Sauf que les challengers doivent aussi faire face à l'opposant interne que constitue la machine à broyer Ford. Passionnant de bout en bout malgré un démarrage diesel, le film montre la bataille entre deux conceptions de la course : pour elle-même ou comme un argument marketing. Matt Damon, Christian Bale, impeccable d'explosivité, Caitriona Balfe et Noah Jupe, attendrissant, ainsi que le reste du casting, sont excellents. Mangold ne néglige pas les relations entre les personnages, au contraire, sans pour autant laisser de côté l'aspect économique mais aussi mécanique de la course. Les scènes de circuit, visibles, donnent presque envie d'essayer. Je regrette le défaut de crédibilité de certains éléments, tels les duels de regards en pleine course. L'action, tendue, nerveuse, s'accorde parfaitement à la B.O sixties. J'adore le petit côté old school de la réalisation, élégante, additionnée aux lignes vintage des voitures.
8/10
C'est une épopée mécanique comme l'Amérique les aime : les outsiders qui challengent les tenants du titre. Sauf que les challengers doivent aussi faire face à l'opposant interne que constitue la machine à broyer Ford. Passionnant de bout en bout malgré un démarrage diesel, le film montre la bataille entre deux conceptions de la course : pour elle-même ou comme un argument marketing. Matt Damon, Christian Bale, impeccable d'explosivité, Caitriona Balfe et Noah Jupe, attendrissant, ainsi que le reste du casting, sont excellents. Mangold ne néglige pas les relations entre les personnages, au contraire, sans pour autant laisser de côté l'aspect économique mais aussi mécanique de la course. Les scènes de circuit, visibles, donnent presque envie d'essayer. Je regrette le défaut de crédibilité de certains éléments, tels les duels de regards en pleine course. L'action, tendue, nerveuse, s'accorde parfaitement à la B.O sixties. J'adore le petit côté old school de la réalisation, élégante, additionnée aux lignes vintage des voitures.
8/10
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