Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez

Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, elle est accueillie par Ido, un médecin. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé. 
Je craignais que l'image de synthèse me perturbe pendant le visionnage mais pas du tout, l'esthétique du film est très réussie. Alita constitue un paradoxe à elle toute seule : visage d'ange aux grands yeux sincèrement candides et corps de guerrière. Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahershala Ali, Ed Skrein font du très bon boulot dans cet univers post-apocalyptique somme toute classique. Ce qui change ? Le questionnement sur l'homme et son évolution mécanique. Qu'est-ce que l'humanité ? Faut-il transformer l'homme, y compris pour un jeu ultra-violent ? Le film, dans un genre cyberpunk assumé, mélange allègrement les scènes de romance (un rien niaise, d'autant que l'acteur n'a pas un charisme dingue), d'action (le motorball, un jeu de balle ultra-violent joué par des humains cybernétiques, combats), de questionnements philosophiques. J'aurais aimé que les personnages secondaires soient plus approfondis mais ils restent attachants. Un beau spectacle généreux, foisonnant.

8/10

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