Monsieur Je-sais-tout
Vincent Barteau, 35 ans, entraîneur de foot, voit débouler dans
son quotidien de célibataire, son neveu, Léo, 13 ans, Asperger et joueur d'échecs émérite. Cette rencontre aussi
singulière qu'explosive va bouleverser l'existence de Vincent et offrir à
Léonard la chance de sa vie.
Je ne m'attendais à rien parce que je ne suis pas fan du tout
d'Arnaud Ducret. Heureusement, même s'il n'a pas un immense talent,
il parvient à éviter de surcharger son personnage. Je pense toutefois que d'autres acteurs
plus doués auraient fait mieux de ce rôle d'oncle colérique qui
n'a rien réglé de ses conflits familiaux passés et se retrouve
avec un neveu pour le moins particulier sur les bras. Max Baissette de Malgraive a une bonne bouille et s'avère attendrissant. Alice David offre un contre-point d'équilibre à ce duo explosif. Bien que la fin
soit courue d'avance, ce qui compte, c'est le voyage. Ici, il est plaisant,
notamment grâce au reste du casting et aux beaux paysages de La
Rochelle. On sourit souvent, on est légèrement ému parfois. L'Asperger est traité de façon relativement sobre et sans prétention à un réalisme total (du moins j'espère parce que résoudre un autisme non soigné en 10 jours, si c'était possible, ça se saurait). Je regrette un certain aspect caricatural et bien trop resserré dans le temps. En revanche, la critique du traitement médical de l'autisme a le mérite d'être claire et a priori justifiée. Sympathique.
6,5/10
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