Transcendance
Un groupe de
scientifiques tente de concevoir la première vrai intelligence
artificielle. Ils doivent faire face aux attaques de terroristes
anti-technologies qui voient dans ce projet une menace pour l’espèce
humaine. Lorsque le scientifique à la tête du projet est assassiné,
sa femme « transcende » l’esprit de son mari dans un super
ordinateur. Pouvant désormais contrôler tous les réseaux liés à
internet, il devient ainsi quasi omnipotent. Mais comment l’arrêter
s’il perdait ce qui lui reste d’humanité ?
L'amour
peut-il transcender la mort ? Jusqu'où est-on capable d'aller pour
sauver ceux qu'on aime ? Jusqu'à franchir les limites de l'éthique
? Jusqu'à les trahir ? Voilà les questions passionnantes posées
par le film qui souffre toutefois d'un manque de rebondissement et de
rythme. Ce dernier a l'avantage de ne pas donner de réponse
définitive et de ne pas être manichéen, tous ont de bonnes
intentions mais usent de moyens condamnables. Dommage qu'il laisse
une impression de superficialité. La question du libre-arbitre est
posée mais pas assez détaillée.Visuellement, le film offre une
belle esthétique. Outre des paysages sublimes, les effets spéciaux
sont soignés et la photographie est impeccable. Sur le fond, le
questionnement est très intellectuel, porté par les expressions des
acteurs. La tension naît grâce au talent de Rebecca Hall
-intéressante malgré un personnage parfois agaçant-, de Paul
Bettany -émouvant- et de Johnny Depp -enfin sobre- mais ne dépasse
jamais un niveau assez bas. Malgré les enjeux, le fait d'avoir
montré la fin dès le début atténue l'intérêt que l'on porte aux
personnages. L'extrapolation scientifique me parait trop importante
pour être tout à fait crédible dans la 2ème partie du film et
certains procédés me semblent terriblement nébuleux.
6,5/10
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