Des jours meilleurs d’Elsa Bennett et Hippolyte Dard / Juste /
A la suite d’un accident de voiture, Suzanne perd la garde
de ses trois enfants et doit se soigner dans un centre pour alcooliques. A
peine arrivée, elle y rencontre Alice et Diane, deux femmes au caractère bien
trempé… Denis, éducateur sportif, va tenter de les réunir autour du même
objectif : participer au rallye des Dunes dans le désert marocain.
On n’a pas
envie de dire du mal de ce drame sur l’alcoolisme. D’ailleurs, ce n’est pas
tant qu’il y ait à en dire que le prisme de la présentation médiatique qui
biaise le contenu. Je m’attendais à une comédie dramatique, qui s’est révélée
un drame flirtant avec le documentaire émaillé de pointes d’humour destinées à
l’alléger. Les trois comédiennes sont justes, souvent sans maquillage, plutôt
en retenue. Plutôt réaliste, il est teinté de l’espoir de laisser l’alcool
derrière soi et de remettre sa vie sur les bons rails, aidé par le personnel du
centre, très investi, à l’image du personnage de Clovis Cornillac. Dommage que
les bons sentiments débordent un peu, noyant le contenu rarement étudié au
cinéma de l’alcoolisme au féminin dans un scénario trop convenu.
6/10
Bonjour Elisabeth, je vous remercie pour ce retour nuancé et éclairant, votre lecture attentive de ce drame aborde avec justesse la complexité d’un sujet trop rarement traité au cinéma, l’alcoolisme au féminin, j’ai été touché par la manière dont vous soulignez à la fois la sobriété des interprétations et les limites du scénario, votre regard sensible sur les choix artistiques, loin de tout jugement hâtif, apporte une belle richesse à l’analyse.
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