Lilo & Stitch de Dean Fleischer Camp / Dispensable /
Lilo est une petite
fille solitaire vivant à Hawaï avec sa sœur aînée. Débarque un fugitif
extraterrestre doué pour faire des bêtises, poursuivi par d’autres
extraterrestres eux-mêmes doués pour les bêtises.
Je n’ai pas vu le dessin
animé originel donc sur l’adaptation en elle-même, je n’ai pas d’avis. Cela
dit, d’après ce que j’ai compris, l’histoire est quand même remaniée, ce qui va
horripiler les puristes et apporter un peu de contenu aux autres. Le film démarre
par une longue introduction, puis devient intéressant quand l’enfant et la
bestiole se rencontrent, à la fin du premier tiers environ. Vers la fin il y a
un peu d’action mais, la faute à une baisse de rythme, je somnolais. Pas assez
pour ne pas m’apercevoir que si la créature est réussie et toute mignonne, elle
a visiblement épuisé le budget : les autres effets spéciaux sont hideux,
bardés de fonds verts. La réalisation, trop plate, trop formatée, ne relève pas
le niveau, non plus qu’Hawaï, réduite à une simple carte postale sans beaucoup
d’identité culturelle. Le casting est sympathique, même si Maia Kealoha a un
jeu fortement basé sur la neutralité et les cris, ce qui peut agacer. Les
acteurs adultes, comme Zach Galifinakis, Tia Carrere et Billy Magnussen s’en
sortent mieux. L’histoire, ancrée dans le monde réel, teinté de SF tout de
même, développe notamment la notion de famille et de deuil. Il manque des
chansons marquantes, des couleurs, la chaleur de l’archipel du Pacifique.
5,5/10
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