Iris et les hommes de Caroline Vignal / Inoffensif et redondant /
Un mari formidable, deux filles parfaites, un cabinet dentaire florissant : tout va bien pour Iris. Mais depuis quand n’a-t-elle pas fait l’amour ? S'inscrivant sur une banale appli de rencontre, Iris ouvre la boite de Pandore. Les hommes vont tomber… Comme s’il en pleuvait !
Je m’attendais à un film léger, drôle sur la reconnexion
avec soi-même et ses désirs. Or, il n’est pas assez léger, pas assez drôle.
Iris se reconnecte à elle-même via le sexe avec des inconnus, pourquoi pas mais
jamais elle n’explore son propre corps ni n’interroge son comportement ou ses
motivations. Laure Calamy joue mais bien mais sans panache face à Vincent
Elbaz, plus élégant et sérieux qu’à son habitude, ce qui lui va bien. Les
personnages masculins font de fugaces apparitions, y compris le mari qui,
finalement, s’exprime très peu. On comprend les bouleversements de la
personnalité d’Iris qui passe de la bourgeoise limite frigide à une femme
délurée capable d’enchaîner les aventures sans lendemain sans le moindre
remord. Ce récit dépourvu de surprise comme de sensualité ne convainc pas et même
parfois, ennuie un peu. Le scénario tourne en rond, ne tient pas les promesses
de la bande-annonce. Quelques scènes sont vraiment drôles, trop peu. La scène
de comédie musicale est bizarre, traduire It’s raining men de façon hasardeuse
ne constituait pas une grande idée. Il faut reconnaître l’absence de vulgarité.
La réalisatrice filme la gêne avant, la satisfaction après. C’est inoffensif,
vain et assez peu distrayant.
4/10
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