Love Actually de Richard Curtis / Une merveille /

L'amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts... En cette veille de Noël à Londres, ces vies et ces amours vont se croiser, se frôler et se confronter, prouvant avec jubilation que la plus belle des choses peut engendrer les pires situations... 
On m’a demandé pourquoi j’adore ce film, imparfait, il faut le reconnaître. Bah oui, pourquoi ? Il a vingt ans, c’est une romcom chorale classique… qui a un truc en plus. Assez indéfinissable. Certes, je n’aime pas tous les segments, mais la plupart valent le déplacement à eux seuls, véritables, bijoux d’humour ou d’émotion : le vieux rockeur sur le retour, le couple à la dérive, celui qui n’existera pas par amitié, celui qui n’existera pas par amour fraternel, celui qui se forme malgré l’adversité américaine et de cuisses comme des poteaux, le beau-père qui apprivoise son pré-ado. Le casting est absolument fantastique, d’Alan Rickman à Emma Thompson, en passant par Laura Linney, Bill Nighy, Hugh Grant, Andrew Lincoln, Liam Neeson... On adore certains personnages, on adore en détester d’autres – l’allumeuse de service. La B.O est top, l’humour so british fonctionne, la magie de Noël aussi. Bon je n’ai pas trouvé la restauration 4K exceptionnelle, mais j’ai adoré pouvoir voir ce film au cinéma pour la première fois, d’autant qu’il n’a, étrangement, pas vieilli et reste d’actualité. C’est un film pour les dimanches soir de pluie et de déprime, pour les autres jours aussi. 

9/10

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