The old oak de Ken Loach / En demi-teinte /

TJ Ballantyne, propriétaire du Old Oak, un pub situé dans une petite bourgade du nord de l’Angleterre, sert les mêmes habitués désœuvrés. L’arrivée de réfugiés syriens va créer des tensions dans le village. TJ se lie cependant d’amitié avec Yara, une jeune migrante passionnée par la photographie. 
Qui dit Ken Loach dit film social, ce qui n’est pas ma tasse de thé. La bande-annonce étant prometteuse, j’ai tenté ma chance, d’autant que le sujet est des plus actuels et forme un pendant dramatique à la comédie française Pour l’honneur sortie en mai. Les deux personnages principaux, attachants, maintiennent l’intérêt pour l’intrigue qui sinon serait un peu ennuyeuse dans sa chronique de l’intégration plus ou moins réussie de réfugiés syriens dans un ancien village de mineurs du Nord de l’Angleterre industrielle. Heureusement que quelques lueurs d’espoir percent le brouillard parce que le tableau n’est guère réjouissant entre la misère des autochtones et celle, peut-être moins profonde des migrants auxquels il reste l’espoir d’un avenir meilleur. Certaines scènes réellement émouvantes donnent corps et humanisme à ce récit un peu misérabiliste et souvent manichéen. 

5/10

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