Indiana Jones et le cadran de la Destinée de James Mangold / Poussiéreux /

1969. Le docteur Jones, professeur d'archéologie, prend sa retraite. Sa filleule, Helena Shaw, à la recherche d'un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant l'oblige à ressortir son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée...

Je n'irai pas jusqu'à qualifier cette dernière aventure de soporifique, bien que je me sois endormie à un moment, mais elle s'avère poussiéreuse au possible. Les effets spéciaux et les cascades sont vieillis avant l'heure, et ne parlons pas du rajeunissement numérique des acteurs, ça pique les yeux. L'intrigue met un temps fou à démarrer et pourtant on commence in media res. De surcroît, il finit de façon improbable. Au milieu, quelques scènes réussies, du fan service à base de gros clins d'œil. Harrison Ford, quoique fringant, a l'air de se demander ce qu'il fait là. L'alchimie avec Phœbe Waller-Bridge, dépourvue de charisme, ne passe pas à l'écran. Mads Mikkelsen semble désincarné. Le scénario voulait faire du neuf avec du vieux, force est de constater l'échec cuisant. Cette version d'Indy est finie, il faut passer à autre chose. Là, ça sent la naphtaline. C'est dommage, sans être fan de la série, j'ai gardé des films que j'ai vus enfant un souvenir un peu mythique avec de l'aventure et de bonnes réparties. Là dans la salle plutôt bien remplie, il n'y avait que mes voisins de derrière qui riaient, bruyamment au demeurant. Pour les fans nostalgiques seulement.

2/10

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