Wahou de Bruno Podalydès / Pas wahou /
Catherine et Oracio sont conseillers immobiliers et enchaînent les visites de deux biens : une grande maison bourgeoise « piscinable, vue RER », et un petit appartement moderne situé en plein triangle d'or de Bougival. Malgré des visites agitées, ils ne perdent pas de vue leur objectif : provoquer le coup de cœur, le « Wahou ! ».
Je sais que le jeu de mot est facile et ne manquera pas de séduire d’autres
spectateurs tant il colle bien au film. Et puis ce serait criminel de passer à
côté. Je ne saurais qualifier celui-ci de comédie, de drame ou de chronique
sociale, c’est plutôt une suite de sketches plus ou moins intéressants et/ou
vaguement amusants. Le casting est inégal : autant Eddy Mitchell et Sabine
Azéma sont plaisants en vieux couple encore amoureux, vendeurs attachés à leur
demeure familiale pleine d’histoire, autant Karin Viard semble réciter son
texte et Denis Podalydès à l’air aussi paumé que son personnage. Les scènes où
le chanteur joue du piano sont très sympathiques, quelques aléas de visites s’avèrent
plutôt drôles. Les sketches de l’appartement sont nettement moins pertinents
que ceux de la maison sur laquelle il eut fallu centrer le scénario afin qu’il
en existe un. L’arc d’Isabelle Candelier aurait ainsi pu être développé. Certains
plans sur des éléments de détails des biens qui ponctuent les inter-scènes sont
des afféteries de réalisateur bobo. Heureusement, malgré les sujets parfois
graves survolés non sans mélancolie, ça reste assez léger.
2/10
Commentaires
Enregistrer un commentaire