Des mains en or d'Isabelle Mergaux / Sympa /
François, futur académicien, est un écrivain célèbre. Avec une épouse chirurgienne, un cercle d’amis de haut rang, sa vie serait un bonheur parfait s’il ne souffrait d’un terrible mal de dos qui empoisonne son existence. Lorsqu'il rencontre Martha aux mains guérisseuses, ses douleurs de dos s’atténuent. Il va devenir dépendant des mains de Martha.
Malgré deux ou trois scènes gênantes car vraiment too much,
on passe un moment sympa. On ne va pas voir un film de Mergault pour sa
subtilité, pour sa capacité à toucher juste peut-être, mais pas sa subtilité.
Elle parle de la solitude de l’écrivain, plus encore quand il est coincé dans
un mariage mondain sans fantaisie ni beaucoup d’affection. Les acteurs sont
bien choisis : Lambert Wilson, élégant en snob qui cherche en réalité plus
de simplicité, Josiane Balasko en guérisseuse généreuse et naïve, Sylvie Testud
en professeur de médecine bourgeoise qui dort avec son Vidal sur sa table de
chevet mais n’écoute jamais son mari. Es apparitions de Nicolas Briançon
sous-emploient son talent, notamment pour l’ironie te le sarcasme. C’est
souvent amusant, toujours sincère ; et comme toujours chez Mergault, le
regard posé sur les personnages est plein de tendresse. On pourrait lui
reprocher son côté franchouille mais en même temps ça fait partie du charme de
cette comédie. Allons foin de snobisme, c’est sympa.
6,5/10
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