Suzume de Makoto Shinkai / Drôle et touchant /
Une jeune fille de 17 ans, Suzume, rencontre un homme qui dit voyager à la recherche d’une porte. Décidant de le suivre dans les montagnes, elle découvre une porte délabrée trônant au milieu des ruines...
Ok, le pitch de départ
est un peu barré mais tout est amené de façon naturelle ou marrante. Souvent
drôle, le scénario déroule tambour battant et sans s’embarrasser de
vraisemblance superflue les aventures un peu loufoques d’une lycéenne et d’un
type transformé en chaise bancale par un chat jaloux. Derrière le caractère cocasse
se cache les sujets du deuil et des tremblements de terre et pointe une mélancolie
sourde et poétique, celle des lieux abandonnés. L’héroïne naïve et courageuse
est attachante malgré sa tendance à l’hystérie vocale. Le chat est
effectivement kawaï quoique terriblement capricieux et un poil psychopathe. L’animation
n’atteint ni la beauté poétique, ni la qualité d’un Miyazaki (ma référence en
la matière) mais s’avère satisfaisante : vivante, colorée, fluide. Une
fois entré dans le délire, on peut constater l’existence d’une véritable
tension et une atmosphère bien travaillée. Ce conte constitue un plaisir
régressif pour tous les grands gosses des années 90 biberonnés au club Dorothée.
Bonjour Elisabeth.
RépondreSupprimerJ'ai du mal à cerner votre style et les mangas dans les année 2000 m'ont fait saturé.
Je pense passer à coté de plein de films à voir mais la multiplication fait que je préfère lire avant de voir.