Super-héros malgré lui de Philippe Lacheau // Funul* //

Comédien en galère, Cédric décroche son premier rôle dans un film de super-héros. Un soir, alors qu'il emprunte la voiture de tournage, il a un accident qui lui fait perdre la mémoire. A son réveil, vêtu de son costume et au milieu des accessoires du film, il est persuadé d'être devenu son personnage...
Nettement plus réussie dans sa partie super-héros pastiche de Marvel et DC comics, veine déjà entamée dans le réjouissant Nicky Larson, que dans sa partie comique, trop vulgaire, trop Judd Apatow d'il y a quinze ans, cette comédie potache amuse parfois mais fait souvent rire jaune, surtout quand le surjeu des acteurs s'en mêle. Et si Lacheau assumait un véritable film de super-héros ? Ça se sent qu'il en rêve. À moins que ses talents de comédien ne lui permettent pas ? Élodie Fontan et Alice Dufour s'en sortent mieux. Quant aux deux faire-valoir, ils sont inutiles sinon pour des blagues un peu crades sans intérêt. Il faut admettre que la bande à Fifi n'a peur ni du ridicule ni de viser sous la ceinture, quitte à bazarder le scénario et les personnages aux orties. J'ai l'impression d'un manque de travail, d'approfondissement.
Si on le prend au quinzième degré, c'est marrant. Mais je pense qu'il faut avoir un peu bu aussi.

4/10

* Funul : mot-valise pour fun et nul.

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