Blacklight de Mark Williams II // Efficace //

Travis Block intervient pour le compte du FBI pour exfiltrer les agents infiltrés en danger. Quand on lui ordonne d'arrêter un agent qui souhaite révéler à la presse les méthodes du Bureau, il comprend qu’il est devenu le pion d’une terrible machination.
Guère convaincue par The good criminal du même réalisateur et avec Neeson, j'avais un peu peur qu'ils réitèrent les mêmes erreurs. Heureusement ce n'est pas le cas et Williams nous offre une honnête série B : moins de scènes de combat à mains nues, plus d'ingéniosité et la reconnaissance de l'âge par un personnage qui arrête la poursuite à pieds et se rêve en papy gâteau. Liam Neeson, égal à lui-même, se fait seconder par les sympathiques Taylor John Smith et Emmy Raver-Lampman. Côté scénario, j'ai eu l'impression d'un retour aux films de complot des années 70-80 avec adjonction de pointes d'humour et de second degré, ce n'est pas novateur mais pas déplaisant non plus, alors pourquoi pas. Il tient une forme de suspense : quand Block ouvrira-t-il les yeux ? Son personnage, moins monolithique que d'habitude, doit composer avec ses névroses, ses TOC et une paranoïa débordante. J'ai trouvé la fin trop abrupte et trop facile, comme si le scénariste s'était dit "bon j'ai plus d'idée, c'est fini et puis c'est tout". Pas mal quand même.

6,5/10

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