Inferno

Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…
Pour une fois, Langdon ne sait pas tout. Du coup, l'intrigue progresse à vitesse humaine, ou presque, même si on ne comprend tout que lorsque vient l'explication de ce jeu de piste culturel. Il est question de l'enfer selon Dante et donc d'art mais aussi d'écologie version apocalyptique. Qui dit apocalypse dit rédemption. On suit donc l'enquête dans les rues et les monuments de Florence, ville superbe. J'ai découvert le "palais englouti", une salle sublime. Tom Hanks joue aussi bien la désorientation que la résolution. Felicity Jones est excellente en acolyte déterminée. Je trouve de plus en plus de charmes à Ben Foster convaincant en prophète de la fin du monde. Sidse Babett Knudsen et Omar Sy complètent avantageusement ce casting. On est moins dans l'ésotérisme que dans les précédents films. La religion n'est plus en question mais l'humanité, ou du moins la moitié de celle-ci. Le suspense tient la route mais l'enjeu ne fonctionne pas. La moitié de l'humanité ? Vraiment ? L'intrigue est dynamique mais on s'intéresse plus au "comment il va fait pour résoudre ça" qu'au "comment cela va-t-il finir ?" qui est assez évident. Le spectacle, notamment grâce à une bonne photographie, est malgré tout au rendez-vous. Il faut se laisser embarquer sans trop chercher à réfléchir.

6,5/10

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