La vie secrète d'une mère indigne de Fiona Neill
Le titre promettait un roman provoc', un peu acide, et drôle. J'étais donc tout à fait tentée.
D'un côté, il y a ces mères exemplaires, celles qui préparent plusieurs gâteaux pour la kermesse de l'école, toujours ponctuelles, pomponnées, et souriantes en prime ! Et puis de l'autre, il y a ces mamans débordées qui accompagnent leurs enfants à l'école en pyjama et oublient systématiquement leur goûter... Lucy appartient définitivement à cette deuxième catégorie. Malgré les loupés, elle se débrouille comme elle peut avec sa petite famille. Là où les choses se compliquent, c'est quand elle commence à lorgner sur un parent d'élève... super sexy...
Fiona Neill (1966- ) est diplômée de l'université de Bristol où
elle a étudié l'espagnol continental et latino-américain. Après
ses études elle passe six ans en Amérique Latine où elle travaille
pour une organisation internationale. S'appuyant sur ce travail et
les voyages qu'ils lui permettent elle devient journaliste free lance
pour plusieurs éditions : Baltimore Sun, The St Petesburg Time, The
Atlanta Journal and Constitution. En 1993, elle rejoint pour 3 ans
l'équipe du Reuter, basée au Guatemala, comme correspondante
étrangère. Elle rentre ensuite en Angleterre où elle devient
éditrice pour Marie-Claire. Au bout de trois ans, elle arrête pour
se consacrer au journalisme free lance pour The Times où elle a une
chronique hebdomadaire, base de son premier roman.
Booh je suis déçue ! On me vend du Bridget Jones mais on est loin du côté déjanté mauvaise foi de cette chère vieille Bridget ! C'est juste une femme qui se plaint et se ment à elle-même, non sans ,il est vrai, fantasmer un max et cumuler les conneries. J'ai ri deux fois et souri assez souvent. Cependant, je me suis aussi ennuyée : le livre est trop long. Il ne s'y passe pour ainsi dire rien. La langue n'a rien d'exceptionnel alors la lecture, sans être vraiment désagréable, ne tient pas ses promesses. La vie secrète d'une mère indigne... Vie secrète, c'est à dire rêvasseries et réflexions répétitives. Mère indigne : pas du tout, mère aimante mais étourdie et désordonnée, à peine portée sur le mensonge, n'assumant rien, se plaignant sans cesse sans rien faire pour changer. Bref, Lucy n'est pas charismatique. Ses copines se sont pas vraiment sympas, son fantasme pas ultra attirant, son mari pénible... Seule Isabelle, mère parfaite n°1, est réellement intéressante, pleine de contradictions mais attachante. Le final ressemble à un vaudeville où les amants sont planqués dans l'armoire et où les portes claquent. Certes, certaines vérités sont dites mais avec tant d'emphase ! Bref, si je n'ai pas détesté, je n'ai pas aimé. Je crois même qu'il y a eu un moment dans le livre où j'ai décroché, faute de rebondissement crédible.
3/10
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