Yves Saint Laurent
1957,
Yves Saint Laurent prend la tête des collections Dior et triomphe.
Il rencontre Pierre Bergé avec qui il fondera la maison Saint
Laurent.
Même
s'il aurait pu évoquer la mode et l'évolution artistique plus
longuement et autrement qu'en filigrane, le film parle de processus
créatif et de son aboutissement haute-couture, le défilé. Tantôt
drôle, tantôt émouvant, il traite les travers du créateur avec
beaucoup de tendresse et de bienveillance, notamment parce que le
point de vue de Pierre Bergé est largement adopté par le
réalisateur, ce qui a peut-être diminué la profondeur potentielle
du film. Pierre Niney est extraordinaire de ressemblance et de
sensibilité. Guillaume Gallienne campe avec finesse un Bergé
véritable port d'attache de l'enfant gâté et fragile qu'était
YSL. Ces deux acteurs portent le film sur leurs épaules grâce à
leur talent et à leur complicité, emportant l'adhésion qui, sinon,
n'aurait été que partielle. Grâce à eux, on se surprend à
sourire avec eux. La reconstitution de la jet set des 60's et des
70's est intéressante et la musique accompagne efficacement le film.
en revanche, les scènes postérieures au décès de Saint Laurent
sont superflues puisque le film s'arrête véritablement à la fin
des 70's (pourquoi à ce moment là plutôt que l'année d'avant ou
celle d'après, mystère).
8/10
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