La guerre des Rose de Jay Roach / Mordant /
Ivy et Theo forment un couple parfait à qui tout réussit : des carrières couronnées de succès, un mariage épanoui, des enfants formidables... Sous les apparences de cette vie idéale, une tempête se prépare… Alors que la carrière de Theo s’écroule et que celle d’Ivy décolle, leurs ressentiments et leur rivalité jusque-là étouffés explosent.
Comme j’adore les deux
acteurs principaux et qu’ils sont de tous les plans ou presque, j’ai beaucoup
aimé le film. Je n’ai pas vu la précédente adaptation du roman que je n’ai pas
lu, je n’ai donc aucune référence préexistante. On assiste, effaré et un peu
triste, à la lente déliquescence de ce couple passionné à la répartie qui
claque. Car si le fond de l’histoire est plutôt triste, la forme s’avère très
drôle. Sans parler de la maison qui est sublime. Le casting est épatant, à
commencer bien sûr par les délicieux Olivia Colman et Benedict Cumberbatch,
notamment assistés par une Kate McKinnon en roue libre, jusqu’à une courte
scène dans laquelle son personnage révèle sa vérité profonde. Je m’attendais à
plus de vacheries entre les membres du couple mais cette période n’occupe qu’une
petite partie du film. Roach se concentre sur toutes les petites choses qui,
accumulées, mènent à la fin d’un couple, à coups de répliques cinglantes. Cette
version dans l’air du temps joue plus l’aspect psychologique, la finesse et l’humour
britanniques.
8/10
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