Le blog d'Elisabeth - Mon ciné, mes bouquins

Krypto, le super-chien de Superman, doit sauver son maître, enlevé par le maléfique cochon d’inde de Lex Luthor, Lulu. Pour cela, il devra faire équipe avec une bande d’animaux au grand cœur mais plutôt maladroits.  Je n'attendais rien de cette avant-première due aux circonstances. Finalement, ce n'est pas si mal même si le film n'invente rien. L'animation, quoiqu'un peu simpliste, fonctionne bien. Les personnages s'avèrent attachants dans leur diversité un peu folle, mention spéciale à la tortue bigleuse et dragueuse et au chat psychopathe. Les dialogues sont amusants. Le scénario, plein de références, reprend les f ils habituels d'un film de super-héros DC en les appliquant aux animaux et avec beaucoup d'humour, voire de second degré. Ce n'est pas un grand dessin animé mais il divertit sans se prendre au sérieux et c'est cool.   7,5/10

 On m'a inopinément offert ce livre que j'ai dévoré à la faveur d'un voyage en train.  Elles sont trois, ces dames de la famille Kimoto, avec leurs amours, leurs passions, leurs drames qui nous racontent le destin de la femme japonaise de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui.    Originaire de Wakayama, Sawako Ariyoshi (1931 - 1984) est la fille d'un banquier et d'une femme au foyer engagée dans la mouvance féministe. En 1949, sous l'occupation américaine, elle entame des études de littérature anglaise à l'université chrétienne de Tokyo pour les femmes, dont elle sort diplômée en 1952. Elle a aussi appris le kabuki, la tradition théâtrale japonaise. Lors de compétitions littéraires organisées par le magazine Le Monde du Théâtre, ses essais sur des acteurs de théâtre sont remarqués. Après la fin de ses études, Sawako est embauchée par une maison d'édition et contribue à des revues littéraires. Sa carrière d'écrivaine commence véritablement en 19

Un couple d'Américains se rend au Festival du Film de Saint-Sébastien et tombe sous le charme de l'événement, de l'Espagne et de la magie qui émane des films. L'épouse a une liaison avec un brillant réalisateur français tandis que son mari tombe amoureux d’une belle Espagnole.  Woody Allen renoue avec l'Espagne et ses questionnements existentiels, Wallace Shawn, impeccable, semblant être un double du réalisateur. Ces atermoiements amusent mais lassent aussi. Heureusement, les dialogues comprennent nombre de réparties vachardes et il ne se prive pas de dépeindre le microcosme cinématographique sans prendre de gants. Le reste du casting tient la route, notamment Louis Garrel en réalisateur imbu de son soi-disant génie et Elena Anaya en médecin en quête d'une meilleure vie. Christoph Waltz campe un personnage atypique qu'il parvient à rendre sympathique. A llen fait ici une déclaration au cinéma européen sous forme de pastiches en noir et blanc bien pensés.  Le

Jérôme est un menteur compulsif. Son entourage ne supporte plus ses mensonges quotidiens. N’écoutant pas les reproches, Jérôme s’enfonce de plus en plus dans le mensonge jusqu’au jour où une malédiction le frappe : tous ses mensonges prennent vie.  Le point de départ est plutôt marrant et Olivier Barroux trouve plein d'idées pour filer la métaphore, aussi improbables soient-elles. Car s'il n'est jamais crédible, le film réussit à être drôle malgré le jeu faiblard de Tarek Boudali. Heureusement, Artus et Pauline Clément campent des seconds rôles attachants et plaisants. Quant à Louise Coldefy, elle en fait des tonnes mais son abattage rend mieux que celui de l'acteur principal. Le pseudo sous-texte social n'est qu'un rebondissement presque sans importance et absolument pas exploité. Certains gags ne sont pas approfondis, traités jusqu'au bout, comme la dévotion des collègues de bureau. Quant à la scène d'ouverture qui fait l'objet d'un rappel au p

Alors que Thor est en pleine introspection et en quête de sérénité, sa retraite est interrompue par Gorr, un tueur galactique. Pour affronter cette menace, Thor demande l’aide de Valkyrie, de Korg et de son ex-petite amie Jane Foster, qui, à sa grande surprise, manie inexplicablement son puissant marteau, Mjolnir.  Vu en avant-première. Vu dans la file d'attente (non pas Chris Hemsworth, dommage) des fans qui se baladaient avec un Mjolnïr en plastique !  Quelle déception ! Malgré une ouverture tragique à souhait (dans le bon sens du terme), a première partie catastrophique handicape gravement une seconde partie de meilleure qualité, débarrassée d'une partie de l'humour bas de plafond qui plombe la première. Nombre de personnages font une apparition expresse qui relève du clin d'œil, ou du remplissage.  Thor est maltraité au point d'être ridiculisé. Les dialogues sont en général de piètre qualité et les siens font saigner des oreilles tant ils frisent la nullité. Tho

Alors que les années 70 battent leur plein, Gru met sur pied un plan machiavélique pour  intégrer un célèbre groupe de super méchants, connu sous le nom de Vicious 6. Il est secondé dans sa tâche par les Minions, ses petits compagnons aussi turbulents que fidèles.  J'avais moyennement aimé le premier opus de ce spin-off car il lui manquait un scénario solide et un méchant emballant. Ici on retrouve un jeune Gru naïf mais déterminé à devenir un grand méchant face à une bande de super méchants dont l'idée est marrante mais les personnages pas assez exploités. Le doublage est sympa, sauf Claudia Tagbo dont le ton n'est pas toujours adapté. Le scénario s'avère assez solide (pour un dessin animé à destination des enfants) et fait de nombreux clins d'œil aux films des seventies et de fan service. Il est émaillé de nombreux gags et de scènes d'actions réussies. L'animation est plutôt chouette, colorée et énergique. Les minions sont toujours aussi joyeusement délira

Vincent Peltier, fonctionnaire des Eaux et forêts à Limoges, est incité à démissionner à cause d’une révision des effectifs. Une inspectrice zélée décide de le muter dans les pires endroits au monde pour le pousser à renoncer à son emploi. Je ne m'attendais pas à un film hilarant, mais, même si j'ai ri quelques fois, j'espérais quand même un humour moins potache et un peu plus de finesse - ou de vraisemblance. Naïveté, quand tu nous tiens ! Ceci dit, je reconnais du rythme, des péripéties comico-amoureuses qui s'enchaînent assez fluidement. Dans l'absolu, je n'ai rien à reprocher à Jérôme Commandeur qui fait preuve d'une irréductible bonne humeur et s'entoure d'un casting de seconds rôles plaisants, notamment Pascale Arbillot. Il se moque gentiment d'une certaine France, avec tendresse et non sans une certaine ambition. Ça aurait pu être nettement plus grinçant, plus caustique, notamment en se concentrant moins sur la bluette et plus sur la strat