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Affichage des articles du avril, 2022

Downton Abbey II : nouvelle ère de Simon Curtis // Gourmand //

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  1928. Après le mariage de Tom Branson et de Lucy Smith, les Crawley apprennent que lady Violet a hérité d’une villa dans le sud de la France qu’elle souhaite à son tour léguer à la fille de Lady Sybil et de Branson.  Lord Grantham reçoit une demande de tournage à Downton qui intéresse Lady Mary.  Tandis que la production s’apprête à investir la propriété, la famille envisage de fuir le chaos qui s’annonce et d’en profiter pour découvrir la villa du sud de la France… Quel plaisir de retrouver une nouvelle fois le clan Crawley pour un nouvel épisode spécial sur grand écran ! On prend les mêmes et on recommence ou à peu près, c'est comme retrouver de la famille qu'on ne voit pas souvent mais toujours avec plaisir. On retrouve aussi les mêmes qualités et les mêmes défauts. Décors et costumes sont magnifiques, le casting à la hauteur, notamment Maggie Smith dont le personnage n'est pas avare de punchlines dont elle a le secret, Michelle Dockery, Robert James-Collier, Hugh Danc

Le secret de la cité perdue d'Adam et Aaron Nee // Fun-nul //

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Loretta Sage, auteur solitaire de romans à l'eau de rose, doit travailler avec Alan, mannequin  figurant sur les couvertures de ses livres, pour la promotion de son nouveau roman. Kidnappée par un milliardaire excentrique persuadé qu’elle pourra l’aider à retrouver le trésor d’une cité perdue, elle fait l'objet d'une tentative de sauvetage par Alan. Je m'attendais à un désastre assez grandiose. Finalement, ce n'est qu'un film moyen, plutôt divertissant mais plein de défauts. L'identité visuelle du film est assez criarde, un peu vulgaire, assez laid et en même temps très assumée. Sandra Bullock retrouve un rôle d'intello coincée, face à Channing Tatum en gentil benêt. Ils forment un tandem plaisant. Brad Pitt fait une apparition décalée dans laquelle il joue avec son image. Daniel Radcliffe n'a pas le charisme nécessaire pour le méchant même s'il n'est pas mauvais. Les ressorts comiques ne volent pas haut mais atteignent parfois leur cible. Qu

Une saison au bord de l'eau de Jenny Colgan

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Je ne me souviens plus des circonstances de l'achat de cet ouvrage, sûrement une énième razzia à la librairie, en prévision de l'été ou de vacances. Ce fut une lecture débutée finalement à l'occasion d'un week-end prolongé.  Assistante juridique dans un cabinet d'avocats à Londres, Flora McKenzie retourne pour son travail à Mure, l'île au Nord de l'Écosse sur laquelle elle a grandi et qu'elle a quittée avec perte et fracas après le décès brutal de sa mère, quelques années plus tôt. Quand elle arrive à Mure pour s'installer dans la ferme familiale, la jeune femme sent très vite qu'elle n'est pas la bienvenue. Jusqu'au jour où Flora tombe par hasard sur le vieux cahier de recettes de sa mère...  Jenny Colgan, née Jennifer Colgan (1972 - ) en Écosse, est une romancière britannique, auteur de comédies romantiques. Jenny Colgan a fait ses études à l'université d'Edimbourg et a travaillé six ans dans un service de santé. En parallèle, e

Les animaux fantastiques : les secrets de Dumbledore de David Yates // Prenant //

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Le professeur Dumbledore sollicite Norbert Dragonneau pour qu’il réunisse une équipe intrépide afin de contrer les plans de Grindelwald. Pourtant, dès lors que que les enjeux sont aussi élevés, Dumbledore pourra-t-il encore rester longtemps dans l’ombre ? Embarquée par l'histoire, je n'ai pas remarqué la plupart des défauts qui m'avaient été pointés à l'avance. Je les apercevrai peut-être au prochain visionnage. Les personnages sont toujours aussi attachants, notamment Jacob et Queenie. On découvre un peu plus Bunty et Theseus.   Dans cet univers foisonnant porté par des effets spéciaux qualitatifs, l'intrigue, plus politique, se ressert autour d'enjeux clairs. Les développements, intéressants, closent certains questionnements. Quelques incohérences restent non expliquées (la présence de McGonagall, les vêtements moldus portés par tous les personnages y compris Grindelwald et ses adeptes, la versatilité de la foule à son égard...). Mads Mikkelsen campe un mage n

La revanche des crevettes pailletées de Cédric Le Gallo et Maxime Govare // Joyeusement foutraque //

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Alors qu’elles sont en route pour les Gay Games de Tokyo, les Crevettes Pailletées ratent leur correspondance et se retrouvent coincées au fin fond de la Russie, dans une région particulièrement homophobe… Moins aquatique et plus politique, cet opus propose une scène d'intro géniale sur un tube de Britney Spears. Toujours plein d'humour - outrancier - et de répliques acides, le film se penche sur les questionnements des personnages toujours baroques (la façon de mener le combat contre l'homophonie, son orientation, le secret...) dans un esprit de bienveillance et d'ouverture. Le voyage n'étant qu'un prétexte pour dénoncer l'homophobie banalisée de certains États, on se demande parfois ce qu'on fout au milieu de la Russie. Nicolas Gob, excellent, mène une troupe bigarrée et soudée pour une comédie loufoque un peu bordélique mais aussi attachante que ses personnages. 8,5/10

The bad guys de Pierre Perifel // Énergique //

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C inq compères tristement célèbres,  M. Loup, fringant pickpocket,  M. Serpent, perceur de coffre blasé, M . Requin, expert en camouflage au sang froid,  M. Piranha, gros bras excessivement soupe au lait,  Mlle Tarentule, pirate informatique dont les talents de hacker sont aussi aiguisés que sa langue,  finissent par se faire arrêter. M. Loup conclut alors un marché : les Bad Guys vont devenir honorables.  Original, inventif, boosté par une B.O survitaminée, le nouveau Dreamworks a tout pour plaire aux jeunes et aux moins jeunes. On passe volontiers sur quelques bizarreries (un requin et un piranha qui respirent hors de l'eau, tous les personnages ont un nom, sauf les héros...) pour se couler dans l'ambiance joyeusement survoltée de cet animé ultra-référencé. On suit avec plaisir les aventures un brin loufoques et surtout très drôles de ces personnages attachants et bien doublés, et ce malgré un graphisme un peu simple et pas toujours cohérent (les dents du serpent). Cela dit,

Morbius de Daniel Espinosa // Un divertissement sans saveur //

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Gravement atteint d’une rare maladie sanguine, et déterminé à sauver toutes les victimes de cette pathologie, le Dr Morbius tente un pari désespéré. Alors que son expérience semble être un succès, le remède déclenche un effet sinistre. J'ai eu des échos négatif du film amis j'aimais bien le personnage dans le dessin animé de mon enfance alors je partais avec un a priori négatif mais pleine d'espoir de le découvrir erroné.  Bien, sentiment mitigé à la sortie de la séance. Je n'ai pas aimé le graphisme du vampire, qui m' a fait pensé à Ghost rider avec son aspect assez squelettique malgré quelques détails plus chauve-souris. ensuite, le scenario est traversé d'incohérences, tant au niveau de l'histoire elle-même que des personnages. Montage catastrophique ou mauvaise écriture ? Difficile à dire. Pourtant Jared Leto fait son possible, même s'il est toujours meilleur dans les compositions purement dramatiques. Matt Smith et Adria Arjona complètent le trio de

L'institut de Stephen King

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J'ai acheté ce livre il y a quelques temps, je ne me souviens plus exactement quand. Je l'ai mis de côté jusqu'à ce que ce soit le bon moment.  Au cœur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent  dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.  Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.  Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?  Stephen Edwin King (1947 - ) a publié son premier roman en 1974 et est rapidement devenu célèbre pour ses contributions dans le domaine de l'horreur mais a également écrit des livres relevant d'autres genres comme le fantastique, la fantasy, la science-fiction et le roman policier. Tout au long de sa carrière, il a écrit et publié plus de cinquant

En corps de Cédric Klapisch // Solaire //

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Élise, 26 ans, est une grande danseuse classique. Elle se blesse pendant un spectacle et apprend qu’elle ne pourra peut-être plus danser. Dès lors sa vie va être bouleversée, Élise va devoir apprendre à se réparer… À l'image de de l'héroïne – un peu falote au demeurant, sauf quand elle danse, pleine de grâce – le film commence dans la danse classique pour finir dans le contemporain. D'ailleurs, les scènes dansées constituent la colonne vertébrale du film et son gros point fort. Klapisch sait filmer les corps en mouvement et c'est beau et fluide. Le scénario abordant la reconstruction du corps autant que des relations est plutôt classique, c'est moins le cas du casting principalement composé de danseurs. Marion Barbeau joue plutôt bien mais n'a pas le magnétisme que l'histoire prête à son personnage ce qui rend le fait que les mecs tombent comme des mouches assez étrange, sans parler des nombreuses références à sa beauté (disons que c'est affaire de goût)

Le monde d'hier de Diastème // Intelligent et crépusculaire //

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Elisabeth de Raincy, Présidente de la République, a choisi de se retirer de la vie politique. À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, elle apprend qu’un scandale va éclabousser son successeur désigné et donner la victoire au candidat d’extrême-droite.  De ce film, on retient principalement deux choses : le monde la politique est pourri, d'une noirceur qui effraie même ceux qui y vivent, et le pouvoir est un exercice solitaire. Cette présidente est seule face aux décisions qu'elle doit prendre et dont elle devra assumer les conséquences. Si j'ai eu des difficultés à me couler dans l'intrigue à cause d'un jeu très théâtral dans les premières scènes, je me suis laissée happée par l'intrigue. Le casting est excellent, de Léa Drucker à Denis Podalydès en passant par Alban Lenoir et Benjamin Biolay. Je regrette la sous-exploitation des personnages secondaires au profit de scènes qui s'éternisent parfois sans raison ainsi que la volonté de laiss