La nuit venue de Frédéric Farrucci

Paris, 2018. Jin, jeune immigré sans papiers, conduit chaque nuit un VTC pour le compte de la mafia chinoise. Une nuit, Noémie, call-girl envoûtante, monte à bord de son taxi. Intriguée par le mutisme et l’aura de Jin, transportée par sa musique électro, elle décide d'en faire son chauffeur attitré. 

Je m'attendais à un thriller sombre et musclé, me voilà face à un film social avec un fond de tension qui explose dans un final froid. Il démarre lentement, avec la longue exposition de la situation de Jin, à savoir un chauffeur de VTC immigré sans papiers ayant des dettes auprès de la mafia, presque un esclave auquel on fait miroiter qu'un jour il aura fini de rembourser. La rencontre tarde à arriver et la relation se développe par à-coups. Si le film est élégant, sans misérabilisme, il lui manque sans doute une âme. Les acteurs, Guang Huo et Camélia Jordana, sont doués et beaux. Paris de nuit est magnifique quoique parfois filmée par un cameraman parkinsonien. Le scénario ne manque pas d'intérêt mais se révèle trop étiré et dépourvu de dialogues forts. Et je ne suis pas fan de la B.O, trop électro, bien que je n'ai rien à lui reprocher. Bref, un peu déçue.

5/10

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Indiana Jones et le cadran de la Destinée de James Mangold / Poussiéreux /

Farang de Xavier Gens / Minimaliste /

Une nuit d'Alex Lutz / Beau /