Opération Beyrouth
Beyrouth, 1972. Diplomate américain, Mason Skiles donne une
réception sacrément gâchée par l'arrivée de terroristes qui canardent les convives. Dix ans plus tard, Mason, médiateur privé à Boston, a sombré
dans l'alcool. Jusqu'au jour où il revient à
Beyrouth à la demande de l'Agence.
Décidément l'espionnage a la cote cette année. Ici, les intérêts de la moitié du monde s'entrechoquent au Liban dans les 70's et les 80's, ne manquent que l'URSS mais je suis sûre que c'est seulement pour ne pas rajouter une demi-heure au film. Personne ici n'a le beau rôle (et pourtant le réalisateur ne peut se défendre d'un élan patriotique -dit coup du drapeau- à la fin). Les espions pensent surtout à leur intérêt personnel qu'il soit politique ou financier et le héros est alcoolique et surtout sacrément paumé. John Hamm campe sobrement un négociateur largué mais brillant, collaborant avec un agent efficace, une Rosamund Pike parfaite mais sous-employée. J'ai beau savoir que le Liban est volontiers francophone, pourquoi une diplomate-espionne américaine parle-t-elle français à tout bout de champ ? A noter en passant la jolie apparition de Leïla Bekhti. On peut regretter le classicisme de ce film réalisé trop platement mais on retient surtout son efficacité. Si la tension est réelle, ce qui frappe le plus c'est le contexte géopolitique, très intéressant. Un peu plus de punch et une réelle complicité entre les deux acteurs principaux auraient pu en faire un film dont on se souvient.
7/10
Décidément l'espionnage a la cote cette année. Ici, les intérêts de la moitié du monde s'entrechoquent au Liban dans les 70's et les 80's, ne manquent que l'URSS mais je suis sûre que c'est seulement pour ne pas rajouter une demi-heure au film. Personne ici n'a le beau rôle (et pourtant le réalisateur ne peut se défendre d'un élan patriotique -dit coup du drapeau- à la fin). Les espions pensent surtout à leur intérêt personnel qu'il soit politique ou financier et le héros est alcoolique et surtout sacrément paumé. John Hamm campe sobrement un négociateur largué mais brillant, collaborant avec un agent efficace, une Rosamund Pike parfaite mais sous-employée. J'ai beau savoir que le Liban est volontiers francophone, pourquoi une diplomate-espionne américaine parle-t-elle français à tout bout de champ ? A noter en passant la jolie apparition de Leïla Bekhti. On peut regretter le classicisme de ce film réalisé trop platement mais on retient surtout son efficacité. Si la tension est réelle, ce qui frappe le plus c'est le contexte géopolitique, très intéressant. Un peu plus de punch et une réelle complicité entre les deux acteurs principaux auraient pu en faire un film dont on se souvient.
7/10
Commentaires
Enregistrer un commentaire