Love addict
Gabriel est un amoureux compulsif des femmes. Un
sourire, un regard, un parfum… Il craque. Mais à force de dérapages, Gabriel est totalement grillé. Bien décidé à changer
(ou du moins à essayer), il recourt aux services d’une agence de «
Minder », sorte de coach personnel 2.0. C’est Marie-Zoé, aux méthodes
plutôt atypiques, qui va prendre en main le cas de Gabriel pour une
thérapie de choc …
Le film commence par décrire la vie de Gabriel qui bzzzzz tout ce qui bouge en prétendant aimer les femmes. En vérité, il les zappe comme on change de téléphone ou de chemise. On ne sait pas pourquoi mais il ne veut pas s'engager. Parallèlement, on fait la connaissance de Marie-Zoé, psy malchanceuse pas très douée pour l'écoute et dotée d'une mère pour le moins particulière. Si c'est drôle tout de suite, Bellocq passe trop de temps sur la mise en place et pas assez sur le coaching. Ce qui fait fonctionner tous ces débuts d'idée qui ne sont pas toujours poussées à fond, c'est le trio d'acteurs, complices. Kev Adams n'est pas exceptionnel, il joue parfois faux malgré ses efforts. Marc Lavoine s'amuse en oncle dingo. Mélanie Bernier déploie son espièglerie et son charme habituel. Je n'ai pas compris en revanche le délire sur le patron texan. L'humour fait rire, quelques punchlines sont bien trouvées mais aucune finesse là-dedans. La fin ne révolutionne pas le genre mais reste attendue avec plaisir. Absolument pas inoubliable mais non dénué de tendresse.
5/10
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