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Affichage des articles du mars, 2018

Ready player one

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2045. Dans un monde au bord du chaos, les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel créé par James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer sa fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques qu'il a dissimulé dans l'OASIS. Wade Watts décide de participer à la chasse au trésor... Spielberg pense que l'avenir sera virtuel. J'ai une info pour lui : le présent est déjà très virtuel, et, remercions les smartphones, nous ne nous parlons déjà plus. Car cette fois le maître se montre particulièrement et lourdement moraliste et démonstratif. Le propos n'est pas faux, loin de là, cependant, j'ai eu l'impression de ne pas être le public cible, à savoir les fans de jeux vidéo et des années 80. Le film démarre lentement pour présenter cet univers virtuel au final assez moche. C'est d'autant plus dommage qu'on passe une grande partie du film dedans. Les acteurs sont sympathiques mais guère charismatiques et l

Hostiles

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En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre devenu gardien de prison, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent Rosalee Quaid, seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches. Âpre et fort, souvent filmé en contre-plongée, ce western alterne avec brio scènes d'action magistrales et discussions au coin du feu. Volontairement lent, plutôt taiseux, il offre des paysages magnifiques et quelques beaux rôles. Le plus remarquable ? Celui de Rosalee : une femme forte, résistante, aimante, incarnée par la superbe et brillante Rosamund Pike. Celui de Blocker : un soldat désabusé, violent, haineux qui va s'humaniser au contact des autres, joué par un Christian Bale monolithique. Celui du vieux chef mourant en quête de paix, impeccable Wes Studi. Celui du soldat extrémiste, un rien psychotique, interprété par le toujours fantast

Pacific rim uprising

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Le conflit entre Kaiju et Jaegers n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité. Jake Pentecost, cadet prometteur, dont le célèbre père s'est sacrifié, vit de petits trafics. Lorsqu’une menace se répand et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori. J'adore le premier opus que je trouve brillant et hyper maîtrisé. Clairement ce deuxième volet n'est pas à la hauteur. D'abord, il met une éternité à entrer dans le vif du sujet, presque la moitié du film. Après l'exposition, le deuxième tiers oppose les Jaegers entre eux. Ce que Transformers fait là ? Mystère ! Ensuite le personnage principal, incarné par John Boyega est caricatural et presque agaçant tant il s'avère incohérent, retournant sa veste en quelques heures. Et puis cette manie de coller un rigolo de service dans tous les films ! Les autres personnages souffrent eux aussi d'un manq

Pacific rim

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Surgis d'une faille entre deux dimensions, les «Kaiju» ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes. Pour les combattre, de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie, ont été mis au point. Mais les Kaiju s'adaptent et obligent l'humanité à tenter une manœuvre désespérée. Pacific Rim ressemble plus à Hellboy qu'au Labyrinthe de Pan avec ses effets spéciaux géniaux, son esthétique soignée, ses jeux de couleurs ultra maîtrisés et son humour second degré assumé. Les scènes alternent émotion, action et humour sans faiblir, entraînées par une B.O extra. Les combats sont superbes et particulièrement bien orchestrés. Charlie Hunam, quoique son personnage manque d'aspérités pour laisser s'exprimer son talent, et Rinko Kikuchi sont convaincants et, à l'image de tout le casting, attachants (Day, Martini, Gorman, Perlman). Toutefois, inutile de (beaucoup) réfléchir, ce n'es

Les marais sanglants de Guérande de Jean-Luc Bannalec

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Le dernier des livres offerts à Noël...  Un splendide coucher de soleil teinte de rouge et de rose les grandes étendues blanches. Le commissaire Dupin, seul au milieu des marais, ne perd pas une miette du spectacle. Soudain, un sifflement métallique. Puis deux, puis trois. Dans des nuées d’oiseaux paniqués, Dupin se met à couvert. Faut-il que les mystérieux « barils bleus », que son amie Lilou Breval lui a demandé d’inspecter, aient tant d’importance qu’on le canarde ? Il y a quelque chose de pourri au pays de l’or blanc. Et Dupin est bien décidé à y mettre son grain de sel…   Jörg Bong (1966 - ) est un éditeur allemand, traducteur, critique littéraire, et écrivain. Il a étudié la littérature allemande, la philosophie, l'histoire et la psychologie à l'Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn et à l'Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main. Il a été assistant de recherche du Professeur Dr Volker Bohn et de Silvia Bovenschen. I

Servir froid de Joe Abercrombie

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J'ai lu la trilogie La première loi il y a quelques années et j'avais beaucoup aimé. Un roman unique qui se déroule dans le même univers, j'ai pensé que ça ne pouvait être que chouette.  C'est le printemps en Styrie. Et avec le printemps, vient la guerre. La guerre est un gagne-pain pour certains, comme Monza Murcatto, la plus célèbre et redoutée des mercenaires au service du grand-duc Orso. Ses victoires l'ont rendue très populaire... trop, même, au goût de ses employeurs. Trahie, jetée du haut d'une montagne et laissée pour morte, Monza se voit offrir en guise de récompense un corps brisé et une insatiable soif de vengeance. Quoi qu'il lui en coûte, sept hommes devront mourir. Elle aura pour alliés un soûlard des moins fiables, le plus fourbe des empoisonneurs, un meurtrier obsédé par les nombres et un barbare décidé à se racheter une conscience. C'est le printemps en Styrie. Et avec le printemps, vient la vengeance.  Joe Abercrombie

Un raccourci dans le temps

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Meg Murry manque d’assurance et tente de trouver sa place. Très intelligente, elle possède - tout comme son petit frère Charles Wallace - un don rare qu’elle ne n’a pas encore exploité. La disparition inexpliquée de son père va l’amener à faire la connaissance de trois guides – Mme Quidam, Mme Qui, Mme Quiproquo– venues sur Terre pour l’aider à le retrouver. N'ayant pas lu le roman dont le film est tiré, j'ai un regard de spectatrice uniquement. La bande-annonce était jolie, j'ai tenté le coups malgré la grosse déception qu'avait constitué A la poursuite de demain. L'univers multicolore de ce raccourci m'a plus. c'est bariolé, plein d'enthousiasme, d'amour, et de messages positifs lourdement appuyés à destination des enfants et des ados : connais-toi toi-même et aime-toi. C'est Disney ! D'ailleurs, l'amour dégouline mais ce n'est pas gênant car le film est plein d'énergie. Les acteurs sont mignons comme tout, notammen

Tomb raider

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Lara Croft, 21 ans, fille d'un explorateur excentrique porté disparu, refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où il a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. L'exposition, si elle est active et bourrée d'action, n'en est pas moins un brin longuette. Disons-le tout de suite, Alicia Vikander, aussi charmante et sympa soit-elle, n'est pas l'actrice que j'aurais choisi pour le rôle : correctement badass mais pas sexy. Je m'explique : elle crie pas mal mais dans l'ensemble, elle dépote, l'inexpérience du personnage expliquant le côté balbutiant. Il faudra qu'elle se débarrasse de ce côté demoiselle en détresse si la franchise veut se poursuivre. En revanche, elle n'a pas le physique de l'icône. Ici c'est Lara Croft version girl next door. Walton Goggings campe un méchant typique suffisamment

Tout le monde debout

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Jocelyn, homme d'affaire en pleine réussite dragueur et un menteur invétéré se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu'au jour où elle lui présente sa sœur elle-même handicapée... Je suis étonnée car je m'étais préparée à un avis mitigé ou négatif : Dubosc et ses lourdeurs, ça peut inquiéter le téléspectateur, même ouvert. Erreur, je ressors de la séance plutôt ravie et d'excellente humeur. Un postulat de comédie romantique de base plutôt classique : un menteur qui finit par tomber amoureux et se trouver pris au piège de ses mensonges. Franck Dubosc ne sera jamais un grand acteur, mais il campe sans doute ici son meilleur rôle depuis très très longtemps. Quant à Alexandra Lamy, elle retrouve ici un naturel charmant, dans un rôle pas si cliché. Elsa Zylberstein et Gérard Darmon complètent joliment ce casting. Bien sûr le proctologue n'était pas nécessaire, non plus qu'une ou deux scènes inutile

Mme Mills, une voisine si parfaite

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Hélène, éditrice de romans à l’eau de rose, mène une vie rythmée par le travail. Se complaisant dans une certaine routine, elle se laisse entraîner dans le tourbillon provoqué par l'arrivée de Mrs Mills, une vieille Américaine excentrique. Une voisine si parfaite, ce n'est déjà pas tout à fait ça... Mrs Mills est envahissante, sans gêne, fantasque et même pas très intéressante. Mais Hélène est si seule et s'ennuie tellement qu'elle s'entiche de cette voisine insupportable. Le film connaît plusieurs problèmes. D'une part, Pierre Richard n'est pas crédible un instant en vieille Américaine, on respire quand il retrouve son personnage masculin d'arnaqueur gouailleur. D'autre part, si l'on sourit volontiers des facéties des uns et des autres, cette comédie manque de piquant et ne provoque pas d'éclat de rire. Sophie Marceau s'offre un personnage un peu fade mais ne démérite pas, accompagnée toutefois par l'excellent Nicolas Vaude.

Eva

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Eva, troublante et mystérieuse, fait irruption dans la vie de Bertrand, écrivain prometteur. Cette rencontre va bouleverser Bertrand jusqu’à l’obsession et le fera glisser jusqu’à sa perte .  J'avais sans doute trop d'attentes. J'imaginais un thriller qui joue le chaud et le froid. Je me suis trouvée face un drame glacial passablement ennuyeux. Les personnages n'attirent pas l'empathie : lui est un imposteur même pas sympathique, elle une menteuse un rien vulgaire. Lui entretient une relation bizarre, un peu malsaine avec sa copine, on comprend mal comment il en arrive là ; quant à elle ses motivations sont troubles. Les acteurs, Isabelle Huppert, impériale, et Gaspard Ulliel, charismatique en diable, sont impeccables. Cela ne suffit pas à créer une alchimie sensuelle, ni à remplir un scénario creux, ni à compenser un montage moche et haché. Le film se constitue d'une succession de scènes sans lien ni explications dans lesquelles les personnages ne fo

Palmarès des oscars 2018

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La 90 ème cérémonie des Oscars du cinéma était présentée pour la seconde fois par le comédien Jimmy Kimmel. En prélude à cette soirée, l’Académie a distingué par un Oscar d'honneur (Academy Honorary Award) Charles Burnett (acteur), Owen Roizman (directeur de la photographie), Donald Sutherland (acteur) et Agnès Varda (réalisatrice) lors de la 9e cérémonie des Governors Awards, qui s'est déroulée le 11 novembre 2017.  Meilleur film – et donc meilleur producteur La Forme de l'eau – Guillermo del Toro et J. Miles Dale Call Me by Your Name – Peter Spears, Luca Guadagnino, Emilie Georges et Marco Morabito Les Heures sombres – Tim Bevan, Eric Fellner, Lisa Bruce, Anthony McCarten et Douglas Urbanski Dunkerque – Emma Thomas et Christopher Nolan Get Out – Sean McKittrick, Jason Blum, Edward H. Hamm Jr. et Jordan Peele Lady Bird – Scott Rudin, Eli Bush et Evelyn O'Neill Pentagon Papers – Amy Pascal, Steven Spielberg et Kristie Macosko Krieger Phant

Call me by your name

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Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa de sa famille en Italie, à jouer de la musique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Un jour, Oliver, un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui changera leur vie à jamais. Je n'avais lu que du bien au sujet de ce film avant de le voir, j'avais donc de grandes attentes. J'avais même peur d'être déçue et de tomber de haut. Que nenni ! J'ai adoré. Tout, ou presque. L'atmosphère chaleureuse, solaire, électrique de désir, charnelle, de cet été italien se ressent presque immédiatement et ne retombe jamais, se teintant d'une sincère émotion. Bien sûr, on sait comment cette histoire va finir. Bien sûr, on n'échappe pas à certains passages obligés. Mais que le voyage est doux, subtile et beau ! A l'exception d'une scè

Palmarès des César 2018

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La 43ème nuit des Césars était présentée par Manu Payet et présidée par Vanessa Paradis. Elle mettait particulièrement à l'honneur Jeanne Moreau.   Au passage, mon dieu que cette cérémonie est loooongue ! ennuyeuse et parfois gênante. A quelques reprises, elle a aussi été émouvante, notamment lorsqu'elle rend hommage aux disparus (spéciale dédicace à Aure Atika) ou aux vivants. Meilleur espoir masculin Benjamen Lavernhe Finnegan Oldfield Pablo Pauly Nahuel Perez Biscayart Arnaud Valois Meilleure photographie 120 battements par minute Au revoir là-haut Barbara Les gardiennes Le redoutable Meilleur son 120 battements par minute Au revoir là-haut Barbara Grave Le sens de la fête Meilleur espoir féminin Iris Bry Laeticia Dosch Eye Haïdara Camélia Jordana Garance Marillier Meilleurs décors 120 battements par minute Au revoir