Bienvenue à Suburbicon

Suburbicon est une paisible petite ville résidentielle, l’endroit parfait pour une vie de famille. Durant l’été 1959, sous cette apparente tranquillité, entre les murs de ces pavillons, se cache une réalité tout autre faite de mensonge, de trahison, de duperie et de violence... Bienvenue à Suburbicon.

Après un départ inquiétant (dans le bon sens du terme), le film sombre dans l'ennui, notamment parce que l'intrigue se dévoile très vite sans beaucoup de suspense, avant de repartir vers un final glaçant et drôle à la fois. L'un des dernières scènes s'avère particulièrement marquante et flippante alors que d'autres m'ont laissé un goût de déjà-vu. L'influence des classiques des 50's est flagrante. Le propos est clair : sous le vernis policé de la banlieue proprette se cachent des monstres et sous de multiples formes. Je ne comprends pas pourquoi Clooney a développé la sous-intrigue des voisins Afro-américains, qui, pour intéressante qu'elle soit, n'a pas de lien avec l'intrigue principale sinon de se passer au même endroit. Matt Damon et Julianne Moore tiennent leur rôle avec brio mais c'est surtout le petit Noah Jupe qui explose.  Les personnages sont presque tous d'une grande noirceur et d'une cruauté sans nom. 

6/10

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