Seven sisters

Parce que la Terre est surpeuplée, une sévère politique d’enfant unique a été instaurée. Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses sept petites-filles. Confinées dans leur appartement, elles partagent chacune leur tour une identité unique à l’extérieur : Karen Settman. Leur système bien huilé s’effondre le jour où Lundi disparaît…
What happened to Monday ? en vraie V.O. Ah ! cette manie du titre en anglais mais différent de l'original... A l'heure des smartphones, c'est vraiment ridicule. La première réussite du film est sans doute de parvenir à dédoubler Noomi Rapace en sept individualités distinctes sans que les effets spéciaux soient visibles. Celle-ci offre une prestation assez exceptionnelle et souvent émouvante. Pourquoi l'avoir rajeunie à trente ans ? Deux ou trois ans c'est crédible mais six au moment du tournage, ça commence à se voir. Par ailleurs, une caractérisation un peu plus nuancée de ces femmes auraient servi le film. Willem Dafoe fait une apparition marquante d'humanité et de rigueur quand Marwan Kenzari apparaît à la fois inquiétant et rassurant. Glenn Close joue mais son visage est un peu étrange, trop de chirurgie ? Le scénario, bien qu'assez prévisible, tient la route malgré quelques incohérences et exploite plutôt bien la singularité de chaque sœur. L'action, violente, parfaitement visible, démontre les capacités physiques de l'actrice tout en illustrant celle de ce monde dystopique effrayant, le tout sur une B.O sympa. Évidemment un appel à mieux prendre soin de notre planète. Si on accepte les imperfections du scénario, le film se suit avec beaucoup de plaisir.

8,5/10



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