Les 7 mercenaires

L’industriel Bartholomew Bogue terrorise la petite ville de Rose Creek pour mettre les habitants en fuite et exploiter la mine. Désespérés, les habitants engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest.
N'ayant vu, ni l'original japonais, ni la version de 1960, je partais sans a priori. J'aime bien les nouveaux westerns et celui-là ne fait pas exception, même s'il n'est pas parfait. Malgré une durée d'un peu plus de deux heures, on ne voit pas le film passer bien que son déroulement soit très classique : menace, recrutement, escarmouche, grosse bataille, fin. Certes, c'est un western à la papa -mais multiracial- mais tout est bien fait. Les combats et les cascades sont réalisés avec soin mais manquent un peu de tension. Les décors et les costumes sont marqués par un net souci du détail. Quand il n'y a pas de fusillade, on discute un peu, les dialogues étant ponctués d'humour bon enfant. Denzel Washington, Chris Pratt, Ethan Hawke, Vincent D'Onofrio, Byung-Hun Lee, Manuel Garcia-Rulfo et Martin Sensmeier forment un groupe hétérogène et sympathique. Haley Bennett est leur contrepoint féminin, forte et déterminée. Peter Sarsgaard campe le méchant capitaliste à tendance sociopathe, efficacement mais sans panache. Leurs personnages ne sont de toute façon pas développés et manquent, pour certains de ... personnalité. Seul Goodnight Robicheaux a des aspérités. D'ailleurs, la critique du capitalisme débridé est perceptible, de même que, de façon plus discrète, l'exploitation outrancière et dangereuse des ressources. Fuqua glorifie le multiculturalisme et l'entraide. Au final, le film manque trop de corps pour être inoubliable. Je regrette aussi que la musique utilisée lors de la B-A n'apparaisse pas.

6/10

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