Nuit de noces à Ikonos de Sophie Kinsella
C'est l'été et je ne suis pas encore en vacances, j'ai eu envie de lectures plus légères. Et hop, deux Kinsella. Parlons du premier des deux que j'ai lu : Nuit de noces à Ikonos.
Sophie Kinsella (1969 - ) est une femme de lettres britannique. Née
Madeleine Townley, elle porte le nom de Madeleine Wickham depuis son
mariage avec Henry Wickham, principal d'une école préparatoire pour
garçons à Croydon, au sud de Londres. Elle vit actuellement dans le
quartier de Wimbledon avec son mari et leurs cinq enfants. Sophie
Kinsella a étudié la musique puis la PPE au New College de
l'université d'Oxford et est devenue écrivain après avoir été
journaliste financière. Elle devient célèbre au début des années
2000 grâce à la série de L'accro du shopping. Elle a
également écrit une douzaine de romans indépendants.
Fliss a grande habitude des ratages amoureux de sa sœur cadette,
Lottie, et des « Choix malheureux » qui en découlent.
Quand Richard ne demande pas Lottie en mariage, celle-ci rompt et en
épouse un autre dans la foulée, Ben, son premier amoureux. Et le
voyage de noces ? Sur l'île d'Ikonos, en Grèce, où ils se
sont rencontrés. Fliss n'a pas dit son dernier mot : elle va
transformer ce voyage de noces en naufrage.
Le roman n'est pas très long mais peine à commencer. Il faut attendre au moins 70 pages avant que l'action commence vraiment. De plus, le résumé de la quatrième de couverture en dit beaucoup trop, du coup on perd tout effet de surprise. Ce qui finit par surprendre et vraiment faire rire, ce sont les empêchements à la consommation, pour la peine vraiment réjouissants. Pour le reste on sourit beaucoup mais l'humour manque de piquant.
Les personnages sont attachants. Fliss est une grande sœur très protectrice, voire intrusive, mais dotée d'un bon fond. Son futur ex-mari est horripilant, moi aussi j'aurais une clef USB à sa place. Lottie est une drôle de fille, assez inconséquente, souvent à la masse, championne de la mauvaise foi et de l'auto-persuasion. Elles sont cependant à deux doigts de la caricature. Lorcan, d'abord légèrement antipathique, devient de plus en plus sympathique, de même que Richard. Ben, c'est l'inverse, il révèle ses failles au fur et à mesure. Et elles sont très nombreuses !
Les tribulations pleine de rebondissements et de clichés des deux sœurs nous entraînent dans toute l'Europe. La description d'Ikonos en paradis perdu d'une jeunesse passée est presque parvenue à me rendre nostalgiques d'une Grèce pas encore envahie par la masse de touristes alors que je n'y ai jamais mis les pieds. Autant que d'amour il est question de nostalgie d'un passé qui ne reviendra pas, que ce soit un mariage en échec total ou un été doré.
J'ai passé un moment agréable en compagnie de ces deux femmes doucement cinglées malgré les ficelles un peu épaisses et la prévisibilité de l'ensemble. Toutefois, ce n'est pas aussi hilarant qu'on me l'avait promis sur la couverture et surtout ce sera vite oublié.
6/10
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