X-men : Apocalypse

En Sabah Nur, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant d'un sommeil de plusieurs milliers d'années et désillusionné par le monde qu'il découvre, il réunit ses quatre cavaliers de l'apocalypse pour nettoyer l'humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l'humanité d'une destruction totale.
 Cet opus ressemble aux précédents, même si la société des 80's est moins présente que celle des 60's et des 70's. On retrouve la dualité entre le pacifique professeur Xavier et le va-t-en-guerre Magnéto, leurs deux visions du monde. Faut-il tout détruire pour reconstruire un monde nouveau ? La communauté acceptera-t-elle la différence ? Esthétiquement, je ne suis pas convaincue par En Sabah Nur, trop futuriste, trop vert, trop laid. En revanche, j'adore les looks de Tornade et Diablo. Dans l'ensemble, je trouve l'esthétique moins soignée que dans les précédents. Les effets spéciaux sont réussis. Si les X-Men sont correctement développés et attachants, deux des cavaliers de l'apocalypse sont insignifiants, et la troisième, c'est à peine mieux. Je regrette une surenchère de personnages, comme dans tous les films de super-héros du moment. Cependant, tout le casting est impeccable. Michael Fassbender, James McAvoy, Jennifer Lawrence, Sophie Turner, Kodi Smit-McPhee et Evan Peters sortent du lot. Le scénario, simple, tient la route et inclut quelques pointes d'humour. Mine de rien, la tension naît et persiste jusqu'à la fin, une belle bataille finale. Le divertissement, efficace, ne révolutionne pas le genre mais clôt dignement le triptyque.
8/10

PS : Mystérieuse scène annonçant le suivant à la toute fin du générique.









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