Farang de Xavier Gens / Minimaliste /
Sam, détenu exemplaire, prépare sa réinsertion. Lors d'une permission, son passé le rattrape et un accident le conduit à fuir. Cinq ans plus tard, il a refait sa vie en Thaïlande, où il a fondé une famille. Mais Narong, le parrain local, l'oblige à plonger à nouveau dans la délinquance. Sur fonds de paysages thaïlandais, le scénario, basique, est prévisible. Il louche du côté de certains films d’action américains, ou de films asiatiques (The raid) sans avoir à rougir. Le personnage principal, monolithique, s’avère plutôt attachant avec son petit côté looser de la vie qui fait toujours les mauvais choix. Nassim Lyes s’avère tout à fait crédible en pratiquant de boxe thaï taiseux qui essaie de s’échapper de sa fatalité. Olivier Gourmet, inquiétant, campe un opposant particulièrement sombre et banal à la fois, c’est fort. La caméra à l’épaule agace car elle saccade l’image mais heureusement n’impacte pas trop les scènes d’action qui sont le principal atout du film : sèches, viole