Blade Runner 2049
En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les
humains et leurs esclaves créés par bio-ingénierie. L’officier K est un
Blade Runner : il chasse et élimine les réplicants renégats. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable
de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son
tour d’être traqué et éliminé.
Est-ce que j'ai aimé le film ? Je me suis posée la question en sortant du cinéma. Et bien oui, malgré ses défauts. N'ayant pas vu le premier film, je craignais de ne pas tout comprendre, aussi en ai-je lu le résumé. Certaines choses m'ont peut-être échappées mais dans l'ensemble, je pense avoir tout saisi. L'atmosphère, sombre, pluvieuse, volontiers post-apocalyptique, est particulièrement réussie. Le toujours singulièrement séduisant Ryan Gosling incarne avec brio un personnage étrangement attachant. J'avais peur qu'Harrison Ford soit trop présent et monopolise l'espace mais pas du tout, sa présence est un plus. Jared Leto s'avère sous-employé, son personnage est très très mystérieux. Ana de Armas, malgré un personnage pour le moins métaphysique, s'en sort superbement avec beaucoup de sensibilité. Certains partis pris visuels sont sublimes. Volontiers contemplatif, le film aurait gagné à resserrer ses scènes d'action, bien réalisées mais un peu lentes. Je ne peux pas m'empêcher de penser que les ralentissements sont voulus par volonté d'esthétisme ou pour prolonger l'instant. Certains plans sont lourdement soulignés par une musique trop agressive à mon goût. Le scénario, passionnant, parvient à retenir toute l'attention du spectateur malgré quelques passages un rien verbeux. Il laisse par ailleurs présager un nouvelle suite, avant 35 ans peut-être ?
8/10
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