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Affichage des articles du novembre, 2016

Vaiana, la légende du bout du monde

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Vaiana, jeune fille éprise de liberté et de découvertes se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana rencontre Maui, un demi-dieu peu enthousiaste à l'idée de sauver le monde. Vaiana a toujours eu envie de parcourir le monde, de dépasser la barrière de corail. Son père n'a jamais voulu qu'elle touche à un bateau. Et puis un jour, il est devenu nécessaire de d'aller plus loin. Le dernier Disney en date est un bon opus qui réunit les bons vieux ingrédients de la réussite : de l'aventure, de l'humour, des chansons et une bonne animation. Jamais monotone, le film offre de beaux paysages, des personnages sympathiques et attachants, une animation fluide, colorée. Les chansons ne sont pas toutes au top mais elles sont entraînantes et sympathiques, bien que j'ai parfois eu des difficultés à comprendre toutes les paroles. On découvre la société polynésien

Ça peut pas rater de Gilles Legardinier

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J'avais déjà lu deux Legardinier te j'avais bien aimé. J'avais besoin de faire une pause entre deux volumes d'une trilogie que je relis, ça me paraissait l'auteur idéal. « J’'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J’'en ai plus qu'’assez de vos sales coups ! C'’est votre tour de souffrir !  Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'’un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu’'au fond des enfers. La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c'’est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie

Alliés

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Casablanca 1942.  Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Pour commencer, la bande-annonce, comme le synopsis, en dévoilent beaucoup trop. Il vont jusqu'au milieu du film, c'est trop et prive le spectateur d'une partie du suspense. Du coup, la première partie devient trop longue, on attend la suite pour rattraper ce qu'on sait déjà. Cela dit, le suspense réapparaît dans la seconde partie du film et tient particulièrement bien la distance. Brad Pitt, un peu vieux pour le rôle, un peu empâté, reste convaincant en espion intelligent et amoureux. Son pseudo accent québécois est affreux. La V.O le concernant est très mauvaise, au moins de déconcentrer au début de la projection. Marion Cotillard est excellente, très sensuelle. Ses tenues sont superbes. Leur jeu est complice mais pas hyper hot. Le film nous fait voyager entre C

Rupture pour tous

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Mathias Lonisse, créateur de Love is dead, est mandaté pour rompre à la place de celles et ceux qui, pour une raison ou une autre, préfèrent éviter cette tâche pénible. Mathias assume parfaitement son métier et effectue chaque mission avec un grand sens du professionnalisme, jusqu’au jour où maman décide de quitter papa… N'ayant que très peu entendu parler du film, je ne m'attendais à rien. Du coup, ce fut une bonne surprise. L'idée de départ est originale et le déroulement du film conserve une certaine fraîcheur malgré le cynisme du sujet. Benjamin Lavernhe a beaucoup de charme et joue très bien le type revenu de tout doté d'un grand cœur. Elisa Ruschke et Aïssa Maïga, atouts charme certains, sont pétillantes à souhait. Camille Chamoux, qui a participé à l'écriture du scénario, joue l'hystérique de service, non sans talent. Brigitte Roüan a le privilège de balancer certaines des meilleurs piques. La complicité des acteurs fait plaisir à voir. Les répliques

Les têtes de l'emploi

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Stéphane, Cathy et Thierry, employés de l'Agence pour l'Emploi, ont de si "bons" résultats que l'agence va fermer faute de chômeurs ! Les trois collègues ont alors la folle idée de créer du chômage pour sauver leur poste. L'idée est folle, certes, mais elle n'est pas aboutie. Aucune idée ne va au bout, un rebondissement surréaliste chasse l'autre. Trois solitudes se trouvent, unissant leurs désespoirs, leurs inaptitudes. Franck Dubosc n'en fait pas trop mais son personnage est antipathique au possible et il ne parvient pas à le rendre sympathique. Elsa Zylberstein campe avec sincérité la gentille paumée en manque d'amour et de fric mais surtout d'amour. François-Xavier Demaison, dans un rôle lunaire, est attachant. Nicolas Vaude hérite encore du rôle du salaud, c'est lassant, même s'il y réussit très bien. Patrick Bouchitey s'avère particulièrement doué dans le rôle du beauf chômeur professionnel, assisté de droit. Quoi que

Les animaux fantastiques

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New York, 1926. Le monde des sorciers est mis en danger par une force mystérieuse qui sème le chaos dans les rues de la ville. Ignorant tout de ce conflit qui couve, Newt Scamander débarque avec sa valise pleine de créatures étranges. Mais quand Jacob Kowalski, un Non-Maj’, libère accidentellement quelques créatures dans les rues de la ville, la catastrophe est imminente. Il s'agit d'une violation manifeste du Code International du Secret Magique dont se saisit l'ancienne Auror Tina Goldstein pour récupérer son poste d'enquêtrice. Totalement fan de l'univers d'Harry Potter, je ne pouvais manquer ce film. Je ne peux pas non plus être totalement objective. D'ailleurs l'univers est respecté mais on est loin du copier-coller. Les éléments sont là mais savamment réorganisés. Le film démarre lentement mais s'avère très agréable dès qu'il trouve son rythme. On suit les aventures new-yorkaises du sympathique Newt, un magizoologiste aventurier interp

Maman a tort

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Anouk, 14 ans, découvre brutalement un autre visage de sa mère, à la faveur de l’incontournable stage d’observation de troisième qu’elle effectue dans la compagnie d’assurances où celle-ci travaille. Une semaine d’immersion dans le monde adulte de l’entreprise, avec ses petits arrangements et ses grandes lâchetés, qui bientôt scelle son jeune destin. Je me méfiais un peu en y allant : le cinéma social, français en plus, ce n'est pas tellement mon truc. Il n'y a pas grand chose de bien dans ce film. Pourtant, ça ne partait pas si mal : le prisme du stage de 3ème, c'était une bonne idée. Pour partie, il décrit assez bien le monde du travail mais entre les caricatures (Anastasie et Javotte sont tellement stupides que c'en est ridicule), les invraisemblances et la condescendance envers le spectateur, le film agace. Il hésite trop entre fable sociale amusante, conte initiatique, bluette adolescente et drame psychologique. Il n'est ni assez grinçant, ni assez émouvan

Inferno

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Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer… Pour une fois, Langdon ne sait pas tout. Du coup, l'intrigue progresse à vitesse humaine, ou presque, même si on ne comprend tout que lorsque vient l'explication de ce jeu de piste culturel. Il est question de l'enfer selon Dante et donc d'art mais aussi d'écologie version apocalyptique. Qui dit apocalypse dit rédemption. On suit donc l'enquête dans les rues et les monuments de Florence, ville superbe. J'ai découvert le "palais englouti", une salle sublime. Tom Hanks joue aussi bien la désorientation que la résolution. Felicity Jones est excellente en acolyte déterminée. Je trouve de plus en plus de charmes à Ben Foster convaincant en prophète de

Snowden

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Patriote idéaliste et enthousiaste, Edward Snowden semble réaliser son rêve quand il rejoint les équipes de la CIA puis de la NSA. Il découvre alors au cœur des Services de Renseignements américains l’ampleur insoupçonnée de la cyber-surveillance. Violant la Constitution, soutenue par de grandes entreprises, la NSA collecte des montagnes de données et piste toutes les formes de télécommunications à un niveau planétaire. J'avais suivi l'affaire Snowden de loin. De très loin pour être honnête. Le film romance-t-il la réalité ? Sûrement. Néanmoins, l'essentiel est là. Ce qui inquiète le plus ? Les dignitaires de la CIA et de la NSA, qui, comme leurs agents ou du moins la plupart d'entre eux, ne semblent absolument pas choqués par la possibilité de violer la vie privée de leur concitoyens sans le moindre motif. Alors celle des étrangers... Ils paraissent déterminés à privilégier une sécurité relative à une liberté réelle. On pourrait se demander, quelle importance si o