Maggie
Une épidémie
transforme les individus atteints en zombies cannibales. Le
gouvernement impose de placer les malades infectés en
quarantaine.Maggie, 16 ans, a été contaminée. Son père, Wade
Vogel, est déterminé à la protéger.
Ce film est
très étrange et aurait pu être excellent. Mais... Le réalisateur,
Henry Hobson, a fait plonger son film. C'est tourné en partie caméra
à l'épaule donc l'image n'est pas stable et souvent floue. Ce n'est
pas grave, on ne voit pas grand chose de toute façon puisque c'est
filmé en clair-obscur permanent, même les scènes à l'extérieur
en pleine journée. Le réalisateur est monomaniaque : il ne fait que
des plans larges sur de jolis paysages crépusculaires ou des plans
serrés sur au choix : le visage des acteurs -enfin une partie de
leur visage- ou le bas de la robe de l'actrice gonflé par le vent.
Visuellement c'est un supplice. Et la musique ? Monocorde, sans
intérêt. Le scénario n'est pas tant un film de zombies qu'un drame
familial, pas mauvais au demeurant. Quelques incohérences à
déplorer, ainsi que le manque d'opposition : pour ainsi dire tout le
monde veut aider Schwarzie et sa fifille. Arnold Schwarzenegger ne
sera jamais un grand acteur mais il réussit à rendre ce papa poule
plutôt attachant. Abigail Breslin, qui bénéficie -si l'on peut
dire- d'un maquillage soigné, est émouvante en ado qui essaie de
vivre sa vie d'ado alors qu'elle est mourante et dangereuse. Joely
Richardson est l'intrus dans ce duo filial débordant d'amour, elle
apporte un contrepoint de normalité. Le film, mélancolique à
tendance contemplative, parvient, malgré une flopée de défauts,
réussit -miracle ?- à émouvoir.
4/10
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