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Affichage des articles du juillet, 2024

Deadpool & Wolverine de Shawn Levy / Poussif /

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Après avoir échoué à rejoindre les Avengers, Wade Wilson vit une mauvaise passe. Jusqu’au jour où un haut gradé du Tribunal des Variations Anachroniques lui propose une mission digne de lui… à condition de voir son monde être anéanti. Refusant catégoriquement, Wade endosse de nouveau le costume de Deadpool et tente de convaincre Wolverine de l’aider…  Je ne suis pas fan du tout de Deadpool mais la présence du charismatique Wolverine a fait pencher la balance. Mal m’en a pris. Après un prologue d’une longueur déraisonnable, l’action débute dans un maelström de références intra et extra-Marvel, parfois drôles, parfois lassantes tant elles sont redondantes. L’ironie dont fait preuve le personnage à l’égard des récents échecs de Marvel et des critiques qui lui sont adressé m’ont amusée. Mais ses blagues graveleuses, systématiquement extrêmement vulgaires, finissent par agacer d’autant qu’il ne semble jamais arrêter de parler ce qui le rend insupportable. D’ailleurs Ryan Reynolds qui a la l

To the Moon de Greg Berlanti / Glamour et délicieux /

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  Chargée de redorer l'image de la NASA auprès du public, l'étincelante Kelly Jones, experte en marketing, va perturber la tâche déjà complexe du directeur de la mission, Cole Davis. Revisite glamour des premiers pas sur la Lune avec un fort pouvoir évocateur pour ceux qui l'ont vécu (ma maman en l'occurrence). Le contexte et les enjeux sont bien posés lors d'une exposition un peu longue, le montage aurait gagné à être écourté d'une bon quart d'heure. Scarlett Johansson, sexy en diable et malicieuse, et Channing Tatum, austère et charmant, forment à l'écran un couple séduisant qui s'amuse de sa partition drôlatique. Woody Harrelson se fait plaisir en homme de l'ombre inquiétant. Décors de carton-pâte luxueux, B.O sixties avec références à la Lune de rigueur et costumes colorés, la reconstitution, un rien fantasmée, fait sourire, tout comme le scénario qui mêle habilement suspense, humour et critique de la société américaine. Alors certes, tout

Twisters de Lee Isaac Chung / Fun /

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Kate, traumatisée par une tornade, a pris un travail de bureau à New York. Lorsque son ami Javi lui demande de tester un détecteur de tornades, elle accepte de retourner au cœur de l’action et rencontre Tyler Owens, célèbre sur Youtube pour ses vidéos de chasse aux tornades. Je n'ai pas vu le film de 1996, donc j'arrive avec un œil dépourvu d'a priori. S'il n'évite pas les écueils du genre, ce film d'action  plonge même dedans avec une forme de gourmandise réjouissante. Le casting est sympathique, notamment Glen Powell dont le charisme de sale gosse arrogant au sourire ultra-bright fait merveille, et les personnages suffisamment attachants pour que l'on se soucie un minimum de leur sort. Les effets spéciaux sont à la hauteur pour un rendu spectaculaire créant une certaine tension. Pour une fois, le scénario fait la part belle au personnage féminin, sans en faire des tonnes : Kate agit et Tyler s'inquiète. Le tout s'avère assez classique, et évidemm

Elyas de Florent-Emilio Siri / Convaincante série B /

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Elyas, ancien soldat des Forces Spéciales, solitaire et paranoïaque, devient garde du corps pour Nour, 13 ans et sa mère Amina, venues du Moyen-Orient. Tandis que l’ex-guerrier et la jeune fille s’apprivoisent, un mystérieux commando les prend pour cibles.  Au début, il n’est pas évident de s’attacher aux personnages, entre l’ancien soldat taiseux en plein SSPT et la gamine pourrie gâtée qui fait caprice sur caprice, puis ils tissent des liens et montrent un aspect plus humain. Le casting est bon, quoique je ne sois pas fan de Rochdy Zem dont je trouve le jeu très monolithique : en l’occurrence ça fonctionne pour ce type de rôle, à la fois fermé et au bord de l’implosion. Le scénario est basique, un peu foutraque dans la multiplicité des thèmes abordés, mais correct ; les personnages, un brin stéréotypés à l’exception de l’ancien copain de régiment qui garde longtemps une belle ambiguïté. La réalisation aurait gagné à être resserrée d’un petit quart d’heure mais l’action, nerveuse, sèc

Moi, Moche et Méchant 4 de Patrick Delage et Chris Renaud / Simple et efficace /

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Gru, Lucy et les filles accueillent le petit dernier de la famille, Gru Junior, qui semble n’avoir qu’une passion : faire tourner son père en bourrique. Ils sont confrontés à un nouvel ennemi, Maxime Le Mal qui, avec l’aide de sa petite amie, la fatale Valentina, va obliger toute la famille à fuir.  On retrouve avec plaisir Gru et sa petite famille, ainsi que les toujours aussi déjantés et crétins minions. Le bébé est à la fois marrant et chou, dommage que les filles ne grandissent pas et donc n’évoluent pas. Le nouveau méchant est un peu mou et dont le concept s’avère sous-exploité, tandis que sa compagne est carrément réduite au rôle de faire-valoir même pas très efficace. La directrice de l’école est nettement plus fun. Poppy offre un personnage plus intéressant, ambivalent, parfois inquiétant. Le doublage et l’animation sont tops. L’action se déroule sans temps mort et on suit les péripéties cocasses de cette famille atypique avec amusement, quoique sans éclat de rire. En effet, au