Articles

Affichage des articles du mai, 2016

Joyeuse fête des mères

Image
À l’approche du jour de la Fête des Mères, découvrez les destins croisés de plusieurs femmes, mères (et pères !) de famille.  Concrètement, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est sympathique. On suit une pléiade d'acteurs, enfin surtout d'actrices pendant la semaine précédant la fête des mères. Julia Roberts, Jennifer Aniston, Kate Hudson, Jason Sudeikis, Timothy Olyphant campent des personnages attachants, non sans brio. Moins de stars que dans les précédents, ce qui rend certains personnages moins saillants. Comme toujours dans les films chorale en général et ceux de Garry Marshall en particulier, le film comportent trop de personnages pour les approfondir. Il aurait peut-être  dû écrire deux films différents pour se pencher plus longuement sur les relations familiales. S'il utilise parfois de grosses ficelles, il mêle habilement comédie efficace et émotion. Sans être triste, il comporte quelques éléments poignants que l'empêchent d'être un v

Warcraft : le commencement

Image
Fuyant leur monde moribond, des guerriers Orcs traversent un portail jusqu'au pacifique royaume d'Azeroth pour le coloniser. Menés par le roi Llane, le chevalier Anduin Lothar et le Gardien Medivh, les humains s'organisent pour protéger leurs terres tout en cherchant à comprendre quelle magie a pu mener les Orcs sur leur monde. Ne jouant pas à Wow -ni à aucun jeu vidéo d'ailleurs-, je n'avais aucun a priori, mis à part celui, positif, dû à la bande-annonce. Ça vendait de l'action bourrin et un univers esthétique que je connais un peu de loin, un peu kitsch, un peu clinquant, mais très chouette et au final bien travaillé. Les Orcs bénéficient d'un design sympathique et "réalistes". Les effets spéciaux, impeccables, sont impressionnants et se fondent bien dans la trame. Celle-ci est assez simple : invasion, magie, trahison, combats. C'est bien réalisé, avec soin, sans sortir des lignes classiques du genre. Comme c'est un opus d'ouver

Le palmarès du festival de Cannes 2016

Le Festival de Cannes, fondé en 1946 sur un projet de Jean Zay1, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-arts du Front populaire, et appelé jusqu’en 2002 le Festival international du film, est un festival de cinéma international se déroulant chaque année à Cannes durant douze jours. Il est notamment renommé pour la montée des marches : le tapis rouge et ses vingt-quatre « marches de la gloire ». Le Festival est aussi beaucoup critiqué, et fut à l'origine de plusieurs scandales ou controverses que relayèrent magazines et journaux, français et étrangers. Chaque année, durant la seconde quinzaine de mai, des cinéastes, des vedettes, des professionnels de l'industrie cinématographique (producteurs, distributeurs, vendeurs internationaux…) et des milliers de journalistes se déplacent à Cannes. Les principales projections ont lieu au palais des festivals et des congrès, situé sur la promenade de la Croisette. Le 69e Festival de Cannes 2016 a dévoilé ce dimanche 22 mai

X-men : Apocalypse

Image
En Sabah Nur, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant d'un sommeil de plusieurs milliers d'années et désillusionné par le monde qu'il découvre, il réunit ses quatre cavaliers de l'apocalypse pour nettoyer l'humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l'humanité d'une destruction totale.   Cet opus ressemble aux précédents, même si la société des 80's est moins présente que celle des 60's et des 70's. On retrouve la dualité entre le pacifique professeur Xavier et le va-t-en-guerre Magnéto, leurs deux visions du monde. Faut-il tout détruire pour reconstruire un monde nouveau ? La communauté acceptera-t-elle la différence ? Esthétiquement, je ne suis pas convaincue par En Sabah Nur, trop futuriste, trop vert, trop laid. En revanche, j'adore les looks de T

Money Monster

Image
Lee Gates est une personnalité influente de la télévision et un gourou de la finance à Wall Street. Les choses se gâtent lorsque Kyle, un spectateur ayant perdu tout son argent en suivant les conseils de Gates, décide de le prendre en otage pendant son émission, devant des millions de téléspectateurs… Je ne suis une fan, ni de Julia Roberts, ni de George Clooney. J'aime bien la première, le second me déçoit souvent. Si je me suis déplacée c'est que le sujet m'intéresse et que Jodie Foster est pour moi un gage de qualité. Bien m'en a pris. J'ai noté quelques faux raccords et le film n'évite pas un certain sensationnalisme. Toutefois ce dernier peut s'expliquer par le traitement que font les médias de l'actualité. Clooney cabotine jusqu'à ce que ça dérape et qu'il redevienne sérieux, c'est selon moi là qu'il est le meilleur. Julia Roberts est excellente, entre stress et professionnalisme. Les deux affichent une belle complicité. Jack

Café society

Image
New York, fin des années 30. Bobby Dorfman décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l'engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n'est pas libre et il doit se contenter de son amitié. Jusqu'au jour où elle débarque chez lui pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre. Le nouveau Woody Allen. Chouette, me suis-je dit, la bande annonce promet un film pétillant. La presse est enthousiaste. J'aurais dû me fier à mon impression quant à l'affiche : affreuse. Quelle déception ! La première partie à Los Angeles, si elle bénéficie d'une belle lumière dorée, provoque un ennui sans fond. La seconde partie, à New York est mieux rythmée et amène plus de profondeur aux personnages, sans parvenir toutefois à emporter une totale adhésion. Les personnages, sans envergure, ne sont guère attachants. Les dialogues, malgré quelques pépites, font à peine so

Bons baisers de Bruges

Image
Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l'ordre d'aller se faire oublier à Bruges. Ray, rongé par son échec, déteste la ville, ses canaux, ses rues pavées et ses touristes. Ken, tout en gardant un œil paternaliste sur son collègue, se laisse gagner par le calme et la beauté de la cité. Alors qu'ils attendent l'appel de leur employeur, leur séjour forcé les conduit à faire d'étranges rencontres. Waouh ! un ovni cinématographique des plus étranges ! Ou quand deux tueurs à gages sont envoyés se planquer à Bruges après un coup foireux (apparition de Ciaran Hinds). Ce thriller décalé se révèle attachant. Un film qui traite de la culpabilité, de l'amitié, de l'honneur ... et de Bruges, véritable personnage secondaire offrant un décor superbe. Brendam Gleeser, bonhomme, et Colin Farell, surprenant de fragilité, sont agréablement complices. Clémence Poésy, fraîche et sensuelle, rend chacune de ses apparitions lumineuses. Ral

Un homme à la hauteur

Image
Diane, très belle femme et brillante avocate, a de l’humour et une forte personnalité. Elle reçoit le coup de fil d’un certain Alexandre, qui a retrouvé le portable qu’elle avait égaré. Alexandre est courtois, drôle, visiblement cultivé... Diane est sous le charme. Le problème ? Il manque 40 cm au prince charmant. Le problème de ce film réside dans son concept : Jean Dujardin mesure 1,80 m ou un peu plus, on le sait et il est très très difficile de l'oublier. En conséquence, il est difficile d'entrer dans le film. On n'y croit jamais tout à fait. Si on passe au-dessus de cet inconvénient, la fable est sympa. Une fable ? Oui. D'autant que ça se passe entre un architecte richissime et une avocate pas débordée elle aussi pleine au as sur les beaux paysages de la Côte d'Azur. On est loin de la réalité. Souvent drôle, le film ne tombe jamais dans le graveleux, le voyeurisme ou le vulgaire. Jean Dujardin, enjoué mais sobre, campe brillamment cet homme digne. Ses rega

Mon voisin Totoro

Image
Deux petites filles viennent s'installer avec leur père dans une grande maison à la campagne afin de se rapprocher de l'hôpital où séjourne leur mère. Elles vont découvrir l'existence de créatures merveilleuses, mais très discrètes, les totoros, des esprits de la forêt rares et fascinantes, dormant le jour. C'est le premier Miyazaki que j'ai vu quand il est sorti en France il y a une dizaine d'années. J'avais adoré et, bien que je l'ai en DVD, jamais revu, de crainte d'être déçue. Il est ressorti cette semaine sur grand écran, je ne pouvais pas rater ça. Même si je vois maintenant ses défauts, je ne suis pas déçue par ce joli conte pour enfants et adultes. L'animation n'est pas aussi parfaite que dans certaines œuvres ultérieures (Princesse Mononoké, Le voyage de Chihiro, etc...) mais reste superbe, riche de détails et colorée et accompagnée par une belle B.O. Les deux gamines, quoique leur doublage soit strident, sont attachantes et ple

Captain America : civil war

Image
Suite à l'une de leurs interventions ayant causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de créer un organisme de commandement et de supervision des Avengers. Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement. Voilà un combat de titans qui suscite bien plus l'intérêt que celui qui a opposé Superman et Batman. D'une part, les raisons de l'opposition des amis est claire compréhensible et amenée petit à petit, pas de façon brutale. D'autre part, l'action émaille tout le film, alternant dialogues, combats et courses poursuites. En revanche, je trouve qu'il s'agit plus d'un Avengers que d'un Captain America vu que ce dernier n'est pas plus présent à l'écran que Iron Man. C'est un film d'équipe, de deu