Enfant 44
1952, Moscou. Leo Demidov, brillant agent de la police secrète soviétique, est chargé de classer l’affaire du meurtre du fils de l'un des amis et collègues. Mais le doute s’installe et il découvre que d’autres enfants ont été victimes « d’accidents » similaires. Tombé en disgrâce, Léo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa. Le film met un peu trop de temps à mon goût à s'installer mais une fois que c'est parti, il ne nous lâche plus. L'enquête en elle-même n'occupe réellement que la dernière partie du film, les deux premières étant plus tournées vers la description passionnante de l'URSS stalinienne vue par un agent de la police secrète et son épouse. La terreur permanente, quotidienne, ressentie par toute une population soumise à un pouvoir totalitaire encourageant la délation et pratiquant la déportation et les exécutions arbitraires, est rendue en quelques scènes, parfois quelques mots. Tom Hardy a un accent russe pitoyable mais sinon joue