Venom : the last dance de Kelly Marcel / Indigent /
Eddie et Venom sont en cavale. Chacun est traqué par ses
semblables et alors que l'étau se resserre, le duo doit prendre une décision
dévastatrice qui annonce la conclusion des aventures d'Eddie et de Venom.
Ok,
là, c’est vraiment un carnage ! Rien ne va. Du scénario décousu et vide d’enjeu,
aux effets spéciaux sous forme de bouillasse numérique en passant par les
personnages inutiles en carton-pâte, les acteurs peu concernés, les
incohérences en veux-tu, en voilà, la VF immonde, les dialogues à l’avenant. Tom
Hardy ne semble même plus vraiment s’amuser, même s’il assure toujours en
costard et en « tonton » rassurant (seule scène où il s’avère
attendrissant), et ce malgré un personnage qui n’évolue pas d’un iota. Les
autres acteurs ne peuvent pas faire grand-chose de leurs caractéristiques
limitées (l’une a perdu un frère, l’autre porte une broche sapin de Noël toute
l’année, un autre est un militaire attaché à ses hommes, un autre un père de
famille loufoque, et c’est tout). Rhys Ifans joue de sa folie douce et sensible
avec talent et Peggy Lu fait une apparition comique plus ou moins réussie (mais
ce n’est pas sa faute). Parlons humour alors : plus bas du front que
jamais, il tombe à plat ou fait rire, involontairement, notamment quand la
réalisatrice hésite entre bromance et romance tout court. Même « l’armée »
de symbiotes ne tient pas la route, elle se fait dégommer en deux minutes par
une grosse bêbête invincible (enfin jusqu’à ce qu’on en ait plus besoin). Quant
à la « ruche », elle est constituée de deux ou trois grosses
bestioles énervées, celles qu’on voyait au début ont disparu, le grand méchant
à peine esquissé ne fera finalement aucune apparition sauf dans la scène
post-générique sur laquelle on s’interroge puisqu'à priori, le studio devrait s’en
tenir à cette trilogie.
3/10
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