Louise Violet d’Éric Besnard / Édifiant /
1889. Envoyée dans un village de la campagne française,
l’institutrice Louise Violet doit y imposer l’école de la République. Une
mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants… ni auprès des parents.
Il
s’agit d’un film historique classique, doté d’une belle reconstitution, d’un
bon casting et bénéficiant de beaux décors naturels. Le scénario aurait mérité
un peu plus de subtilité et de tension. Sur un rythme assez mou et malgré des
situations convenues, il dresse le portrait d’une institutrice engagée,
citadine perdue dans une campagne hostile au milieu de paysans sans
instruction et fort préoccupés de la terre plus que de savoir lire, formidable Alexandra Lamy. Elle évolue aux côtés de Grégory Gadebois
en colosse esseulé au cœur tendre, Jérôme Kircher en postier très curieux et
Jeremy Lopez en paysan malchanceux. Cet hymne à l’école républicaine, gratuite,
laïque et obligatoire revient sur les bienfaits de l’école et rappelle son
pouvoir libérateur.
7/10
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